Yaoundé. Les bureaux de la direction générale de la Mission d'aménagement de gestion des zones industrielles ont été vandalisés dans la nuit de samedi à dimanche. Un coffre-fort vidé dans le bureau du Daf.

Le siège de la Magzi situé L au quartier Mvan à Yaoundé affiche une atmosphère morose dans la matinée 26 août 2024. La colère est visible sur plusieurs employés venus comme à l'accoutumée vaquer à leurs occupations. Quelques véhi- cules des responsables de la police et gendarmerie accè dent dans les locaux de la di- rection générale afin de procéder au constat Notre entreprise vient d'être cam- briolée et nous n'arrivons pas à travailler. La police et la gendarmerie sont sur les Tieux pour évaluer les dégâts et procèdent aux auditions, explique un employé rencon- tré à l'entrée de l'entreprise.

Ce lundi matin, l'accès dans les locaux n'est pas autorisé à en croire un vigile. Selon les informations recoupées sur les lieux, le cambriolage est survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Un groupe d'hommes armés a fait irruption dans les locaux de la Magzi. Après avoir li- goté les vigiles, les malfaiteurs ont passé au peigne fin les bureaux du dg et dga. Notre source affirme que le bureau du directeur des Af- faires financières de la Magzi a été minutieusement fouillé. Le coffre-fort du Daf a été éventré et vidé. Pour l'ins tant, nous ne pouvons pas vous dire le montant qui s'y trouvait. Mais ce coffre-fort a été retrouvé au sol et tout le bureau était saccagé, révèle une source. Au moins quatre autres bureaux parmi lesquels le bureau de la secrétaire du Daf ont été fouillés. Les premiers témoignages recueillis indexent certains vigiles qui ont dû laisser leur poste de travail pour aller prendre part à un mariage d'un de leur proche qui se déroulait dans un complexe situé au quartier Ahala. Les deux vigiles restés ce jour au travail n'ont pas pu réagir pour repousser les malfaiteurs.

Il ne nous a pas été autorisé d'accéder dans les locaux de la direction générale de la Magzi hier 26 août pour rencontrer les responsables afin d'avoir une idée sur les dégâts. L'en- quête ouverte par les autori- tés judiciaires permettra peut-être de faire la lumière sur ce cambriolage qui vient remettre en cause le disposi- tif sécuritaire dans les entre-
prises publiques parapubliques.