Cette rencontre dont les cérémonies d’ouverture et de clôture seront présidées, au nom du Chef de l’État, par le ministre, secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, est initiée par l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-INTERPOL).
Selon Cameroon Tribune qui relaie cette information dans son édition en kiosque ce lundi 9 octobre 2017, les assises que le Cameroun accueille dans les prochaines heures, en reconnaissance du rôle qu’il joue dans la lutte contre le terrorisme, sont d’autant plus importantes qu’ «elles visent à renforcer l’échange d’informations entre polices pour combattre plus efficacement les hommes et les femmes sans foi ni loi qui sèment mort et désolation dans les pays du bassin du Lac Tchad et dans une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest».
Car, le terrorisme continue de faire des dégâts dans les pays d’Afrique du Centre et de l’Ouest. En effet, rappelle Cameroon Tribune, s’adressant le 22 septembre dernier à la communauté internationale du haut de la tribune des Nations unies à New York, le Président de la République, Paul Biya, a relevé, pour le déplorer, que «le nombre de victimes de Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad est estimé à 2000».
Les populations de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, du Nord du Nigeria et de l’Ouest du Tchad vivent au quotidien dans la hantise d’une attaque s’achevant généralement par des pertes en vies humaines, la destruction des biens. Un lourd bilan auquel il faut ajouter de nombreux déplacés et des réfugiés. Le Cameroun, à lui tout seul, accueille 350.000 réfugiés dont la prise en charge est particulièrement onéreuse.
Pour mettre hors d’état de nuire Boko Haram, le Président Paul Biya appelle à «une mobilisation générale accrue» de la communauté internationale. Un appel qu’a certainement entendu l’OIPC, qui tentera de le traduire en actes concrets demain et après-demain à Yaoundé.