Actualités of Wednesday, 10 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Yaoundé : 'anonyme, je suis un criminel'

Une confession (photo d'illustration) Une confession (photo d'illustration)

Je suis un homme de 36 ans. À l'époque, ma petite amie avait 24 ans, étudiante en dernière année de Master. On s'est rencontré, le feeling passait bien, on a donc commencé à sortir ensemble.

Elle m'a confié qu'elle a peur de se donner à un homme, qu'elle ne l'a jamais fait. Je lui ai dit que j'attendrai le temps qu'il faudra. Le jour où elle a décidé de s'offrir à moi, j'étais l'homme le plus heureux du monde.

On l'a fait une fois et ça a suffi pour qu'elle tombe enceinte. Je lui avais dit que j'étais très d'accord pour tout assumer, elle a donc continué la grossesse, on a fait le toquer porte. Mais sa grossesse était tellement difficile, elle était tellement malade qu'elle a dû interrompre son Master.

Elle était toujours pâle, toujours fatiguée, j'étais très inquiet. Je lui ai proposé que l'on interrompe cette grossesse, elle a refusé. Le jour de l'accouchement, j'avais un mauvais pressentiment et c'est là que l'on vient m'annoncer qu'elle n'a pas survécu et qu'elle m'a laissé une petite fille.

Mon monde s'est écroulé, j'étais désespéré. Ma vie n'a plus eu de sens depuis ce jour. Ma fille lui ressemble comme deux gouttes d'eau, c'est elle que je vois en elle. Aujourd'hui, ma fille a 5 ans et ça fait 5 ans que tu es partie.

Je me dis que j'aurai dû te forcer à interrompre cette grossesse. Depuis ce jour, je n'ai plus eu de femme dans ma vie, même pas d'aventure, je ne vis que pour ma fille. Ma princesse Emma, tu me manques tellement. Je t'aime plus que tout au monde.