Le journaliste indépendant Massogui Mayi a été victime d’une attaque, le mardi 25 septembre 2018 aux environs de 2 heures du matin.
Documents et vêtements éparpillés dans la chambre, tiroirs ouverts, tout est jeté en désordre chez le journaliste « freelance » Lionel Mayi, lorsqu’on arrive chez lui au petit matin. Son appartement au quartier Etoug Ebe, lieudit « Centre des Handicapés » a été visité par des présumés bandits, qui l’ont heureusement raté. L’historien du présent était avec des amis, après une dure et longue journée de travail.
Les agresseurs, qu’il qualifie d’assassins, ont emportés sa bouteille à gaz, des documents importants, et quelques billets de banque. « Ils voulaient m’assassiner. Ils ont cassé ma porte et ont emporté mes documents. C’est une chance qu’ils ne m’aient pas trouvé à la maison », précise-t-il, en grelotant de peur. Lionel affirme également que plusieurs fois avant le cambriolage, il a reçu des appels téléphoniques anonymes. Ses interlocuteurs, le menaçaient de mort.
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Pour l‘instant, il est en bonne santé, même s’il semble être moralement affaibli. Il a comme la règle l’exige, déposé une plainte contre inconnu, dans une brigade de la ville. Les enquêtes ont ainsi été ouvertes.
Cependant ce cambriolage du domicile de Lionel Massogui Mayi, n’est pas une première au Cameroun. Plusieurs journalistes en ont été victimes par le passé, certains ont même été tués par leurs agresseurs ( le feu Piero Titjoko en service à Radio star, à Bafoussam par exemple, assassiné par des inconnus alors qu’il dormait chez lui…). Récemment, le 28 juillet 2018 précisément, des hors la loi bien armés, se sont rendu chez Jean Jacques Ze, Rédacteur en Chef de la chaine de télévision vision 4 à Yaoundé, qu’ils ont tenu à respect, pour semer le trouble avant de partir avec un ordinateur portable, téléphones mobiles, bijoux et bien d’autres objets.