• Nna Christian est un policier en service au Gmi

• Il a usé de son arme à feu pour tirer sur un mototaximan

• La victime est sous soins



Certaines brebis galeuses au sein de la police camerounaise ont la gâchette facile. À la moindre dispute, ils utilisent leur arme à feu sur des civils. Ce mercredi 9 novembre 2022, un gardien de la paix a tiré sur un conducteur de moto dans la ville de Yaoundé. La victime a été admise sous soins.


En effet, selon les informations parvenues à la rédaction de camerounweb.com, le conducteur de moto était au volant de son engin à bord de laquelle il transportait une passagère. À l'entrée du quartier où s'est produite la scène, se trouvait un contrôle de la police. L'un des policiers, le nommé Nna Christian en service au GMI de l'école de police de Yaoundé exigera au mototaximan de garer et de présenter ses pièces. S'en suivra une dispute. Le policier demande à la passagère qui était à bord de la moto de s'en aller. C'est ainsi qu'elle s'en va. Le mototaximan s'insurge et dit au policier de le payer comme il a fait partir sa cliente.

Une altercation va s'en suivre. Le policier Nna Christian va sortir de son arme de service et ouvrir le feu sur le chauffeur de la moto. Ce dernier est blessé à la jambe. Il a été conduit à l'hôpital de l'école de police dans un état critique. L'amputation de sa jambe est envisagée. Le policier quant à lui, a disparu protégé par les siens.

Ajoutons que toujours ce mercredi dans la ville de Garoua, une altercation a éclaté entre les policiers et les conducteurs de moto. Selon des témoignages, un mota taximan a involontairement percuté un véhicule, ce qui a endommagé le pare-brise dudit véhicule. Le propriétaire a exigé au mototaximan de lui donner la somme de 500 000 Fcfa pour réparer le préjudice. Les collègues du conducteur de moto vont collecter plus de 50 000 Fcfa pour lui remettre. Il refuse la somme et la population exige dont le constat. Les hommes en tenue débarquent et interpellent le mototaximan. Les policiers lui demandes de payer la somme de 100 000 Fcfa, ce qui a provoqué le courroux de ses collègues qui ont commencé à manifester dans la rue. Les policiers en retour ont commencé a tiré des coups des fusils pour dissuader la foule.