Actualités of Friday, 27 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Yaoundé : casses massives au quartier Simbock ‘sous hautes instructions’

Un appel à manifestation bientôt lancé Un appel à manifestation bientôt lancé


• Encore des casses au Cameroun

• Le quartier Simbock ravagé

• Un appel à manifestation bientôt lancé


Une casse massive a lieu ce vendredi 27 mai 2022 à Yaoundé. Le quartier Simbock est au centre de ces casses qui ont réveillé les paisibles populations.

Les habitants ont été surpris par les Caterpillars et bulldozers qui raclent plusieurs propriétés au quartier Simbock. Complètement anéantis et impuissants, les populations lancent un appel à l'aide à l'endroit de Marlyse Bell afin qu'elle puisse les aider à organiser une manifestation contre la destruction de leurs biens.

L’affaire de casse et de déguerpissement au Cameroun devient de plus en plus inquiétants. Les SAWA ont été au cœur de ce problème qui créé actuellement une vive tension. Le conseiller du président du MRC, Wilfried Ekanga indiquait même que « c'est Ngoh Ngoh qui valide les expropriations sous hautes instructions ».

"Depuis sa création, le MRC a manifesté pour tous les Camerounais, en posant des revendications d'ensemble ( Guerre du NOSO, règles du jeu politique, bilan des fonds de la CAN avortée )
Et depuis leurs débuts, les activistes de la diaspora eux aussi, ont toujours marché et/ou mené leurs actions en parlant du Cameroun, sans se cantonner à un socle précis.

Pourtant, le MRC, comme cette diaspora, furent qualifiés de « sectes tribales », fondées par un homme de l'Ouest pour les hommes de l'Ouest..
Or aujourd'hui, et fort malheureusement, les Sawa sont en train de donner à leur manifestation une connotation essentiellement... sawa.

Pour eux, ce n'est pas un régime qui exproprie des Camerounais, mais plutôt « un Bamileke qui a corrompu le gouvernement pour prendre les terres des Sawa.»
Mais chose curieuse, on ne les taxe pas de tribalistes. C'est un peu comme les anglophones qui ont manifesté en 2016 parce qu'ils sont anglophones et ne veulent pas être « assimilés », ou comme les « autochtones » qui ont pillé des commerces à Sangmelima en 2019 parce qu'ils sont Bulu (le fameux « socle granitique » de Biya selon le théorème de Famé Ndongo... Ou comme les Bassa qui ont donné tous les sièges du Nyong-et-Kelle à Cabral Libii parce qu'ils sont Bassa.

En gros, ceux qui s'affirment en tant que communauté ne sont pas tribalistes ; c'est ceux qui s'affirment en tant que Camerounais qui le sont.
Le monde à l'envers !

Voilà les conséquences de la gouvernance d'un régime de malfrats qui fonctionne selon la formule des Romains : « Divide et impera » (« Diviser pour .... » ).
Ils n'ont pas voulu apprendre aux Camerounais à réfléchir en tant que Nation. Ils leur ont enseigné que celui qui est né à Kousseri est un « fils du Septentrion » et non un « fils du pays », et qu'il doit apprendre à « rester chez lui ». Car le chez lui, ce n'est pas Nkolbisson ou Bonapriso ; le chez lui, c'est Kousseri, et nulle part ailleurs !

Aujourd'hui, voici donc les Sawa qui, alors que nous disons depuis des siècles qu'il n'y a que deux tribus au Cameroun : le Gang de Malfrats qui dirige, et d'autre part le pauvre peuple dominé, trouvent quand même le moyen d'accuser « un fils de l'Ouest » de venir prendre leurs terres.

C'EST DE LA SORCELLERIE !

Le ministre du cadastre et des affaires foncières Eyebe Ayissi serait-il donc de l'Ouest ?

Que dire de Ngoh Ngoh, le cannibale à lunettes qui valide les expropriations « sur hautes instructions » de Mvondo ?

Mais quand allez-vous comprendre, et sortir enfin de la stupidité ?

Nous n'avons eu de cesse de dire que personne n'est à l'abri de ce Gang, et qu'il est important de mener la résistance ensemble. Mais même devant l'évidence, le tribalisme est le plus fort.

J'espère au moins que si un Bamiléké ou un Mousgoum veut se joindre aux contestations à Douala, on ne lui dira pas : « Ça ne te regarde pas ; retourne chez toi.»

Car le MRC lui, ne chasse personne. L'Eton de Mbouda que je suis peut confirmer. De même que Mamadou Mota ( autochtone de Baham ) ou encore Bibou Nissack ( Banen de Dschang ).

Ma très chère Ngoan Beti, où vont-ils donc nous mettre, nous les Manguissa de Bafang, qui avons la faiblesse de nous foutre royalement des relents identitaires, et qui aimons les Camerounais dans leur totale mosaïque ?"