La rumeur sur la présence des faiseurs de miracles étrangers à Yaoundé sur invitation, dit-on, de certains esprits chagrins, pour le déboulonnement du ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, ne cesse d’enfler dans l’opinion.

Ce n’est plus un secret pour personne aujourd’hui que, depuis plusieurs années, le régime de Yaoundé est dans le viseur de certains cercles obscurs dont l’objectif est de mettre à feu et à sang le Cameroun. Au constat, les médias et les réseaux sociaux sont mis à contribution. A tout propos, le système Biya est mis en accusation, toute chose qui provoque aujourd’hui une exaspération des Camerounais toutes proportions gardées. Les messages qui fleurissent sont de nature à porter un coup dommageable à l’unité et la cohésion nationale si chères à ce pays leader de la sous-région d’Afrique centrale. Des menaces graves sont diffusées pour mettre en conflit des tribus contre d’autres. En somme, certains ennemis du Cameroun sont à pied d’œuvre pour mettre en place tous les ingrédients d’une déflagration. Le plan ourdi pour mettre en mal la stabilité politique et les institutions. Cette entreprise criminelle étant vouée à l’échec, certains proches collaborateurs du chef de l’Etat sont alors pris pour cibles.

Véritable «lieutenant» du chef de l’Etat, le ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République Samuel Mvondo Ayolo, dont l’arrivée à cette responsabilité a inauguré une ère nouvelle, est aujourd’hui mis en joue par certains lobbies qui chercheraient à le supplanter. Toutes choses qui expliquent la présence des visages à la mine patibulaire dans certains établissements hôteliers de la capitale politique que quelques experts en faciès prêtent à des marabouts originaires de l’Afrique de l’Ouest. Des faiseurs de miracles supposés qui seraient en mission pour faire «tomber» le Dcc. On reprocherait alors à cet homme d’appareil de s’être assigné pour mission principale de donner à la présidence de la République un nouveau visage plus avenant, où comme la valetaille, les hauts cadres se sentent très bien et sont maternés. «On peut le dire sans ciller que la longévité de M. Biya à la tête de l’Etat du Cameroun, s’il est vrai qu’elle tient d’abord de la confiance qui lui est faite par ses compatriotes, il faut aussi derrière elle voir, le dévouement et l’engagement, à soutenir lui, sa politique, et ses idéaux, de ces proches collaborateurs parmi lesquelles son ministre, directeur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo», selon une source.

Il est de bon ton de déplorer le fait que le ministre, directeur du cabinet civil de la présidence de la République, en dépit de ses actes de magnanimité au profit de certains membres du sérail parfois présentés comme ses pires contempteurs, et du travail du titan qui porte de mirobolants fruits au palais de l’Unité, est en proie à une véritable cabale depuis quelque temps. «Il faut flétrir le complot politico-médiatique ourdi contre le Dcc. Un homme de sérail qui a couvé dans l’œuf du ‘’Renouveau’’ pour clore. Et qui, contrairement à ce que l’on peut dire et le déferlement de haine contre sa personne dans certains supports médiatiques, n’a jamais trahi la confiance placée en lui par le président de la République», s’offusque un confrère.

Locataire du palais de l’Unité

La maestria diplomatique du Dcc est également une source de ses malheurs. En actionnant le levier de la diplomatie, pour faire échec aux manœuvres des membres de la Brigade anti-sardinards déterminés, à traîner dans la gadoue l’image de marque du locataire du palais de l’Unité, en Suisse en juillet 2021, ne lui pas seulement valu des félicitations, mais surtout des philippiques de certains esprits aigris. Selon certaines sources proches du cabinet civil, après l’interdiction par le gouvernement helvétique de la tenue de la manifestation de la Bas-Mrc, projetée le 17 juillet 2021 à Genève en Suisse, le Dcc avait tenu à transmettre à la nation toute entière, la satisfaction du président de la
République pour l’appropriation de son message de paix et de fraternisation de toutes les filles et tous les fils du Cameroun. «A l’attention de la communauté nationale et internationale, le directeur du cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun. Après avoir expliqué aux autorités helvétiques, la nature du système politique camerounais, à savoir,comme tout le monde le sait, une grande nation démocratique, à la tête de laquelle, se trouve un grand leader, démocratiquement élu, et disposant de toute la légitimité et de toute légalité, lequel, exerce la mission du peuple souverain, à lui confiée, dans le strict respect des usages démocratiques universellement établis dans toutes les grandes démocraties libérales du monde», pouvait-on lire dans une note signée du Dcc.

Dans la même note, il était également indiqué que : «Après avoir expliqué aux autorités suisses, les ressorts essentiellement ethnofascistes des groupements d’activistes qui combattent le pouvoir de Yaoundé, leurs actes et leurs agissements, et, singulièrement, les motivations antirépublicaines des auteurs de la manifestation initialement prévue le samedi, 17 juillet 2021 à Genève . Après avoir présenté l’alliance desdits regroupements d’activités fanatisés de la Bas-Mrc, avec les partisans des thèses violentes sécessionnistes : vient d’obtenir des autorités suisses, l’annulation de la manifestation de la Bas-Mrc, annoncée pompeusement pour le samedi,17 juillet 2021. Le Cameroun reste et demeure une grande nation. Le peuple camerounais, uni, solidaire et fraternel, poursuit sa marche en avant, soudé au chef qu’il s’est librement choisi». On comprend donc que, pays démocrate, la Suisse n’a pas fait comme certains Etats occidentaux, qui, lorsqu’il s’agit d’un pays africain, s’asseyent allégrement sur les usages diplomatiques les plus élémentaires et mêmes les convenances. A suivre...