Actualités of Sunday, 28 November 2021

Source: www.camerounweb.com

Yaoundé est une poubelle à ciel ouvert à un mois de la CAN - Richard Makon

Image illustrative Image illustrative


• L’Universitaire dénonce l’insalubrité qui gangrène la ville de Yaoundé

• Or, la CAN arrive à grand pas

• Le Président Paul Biya veut pourtant vendre la destination Cameroun à travers cette compétition


Du 9 janvier au 6 février 2022 prochain, le Cameroun va accueillir la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. Pour la deuxième fois, après l’édition de 1972, le Cameroun va abriter cet évènement majeur qui mobilise des milliers de personnes. Aussi, les autorités camerounaises, veulent-elle faire de cette grande messe du football africain, un grand rendez-vous pour mettre en vitrine les atouts du Cameroun. Seulement, un point noir risque de ternir l’image du pays. Les ordures !!!
Dans une analyse postée sur sa page Facebook, l’Universitaire Richard Makon relève qu’à un mois de la compétition, Yaoundé, la capitale politique du Cameroun présente un visage hideux, avec des ordures un peu partout. Il faut reconnaître que le problème d’assainissement des grandes villes camerounaises est assez récurent. Les derniers mouvements d’humeur des employés de la société Hygiène et salubrité du Cameroun (HYSACAM) ont mis à rude épreuve l’Etat et les villes.


L'HOMME NE FAIT PAS L'HOMME...
Jamais, de mémoire d'homme, on avait vu un pays aussi sale à un mois de l'accueil d'un rendez-vous aussi important !
Yaoundé est une poubelle à ciel ouvert à un mois de la CAN !
Des bâtiments défraîchis le long des routes donnent à la ville un air de paysage dévasté après une catastrophe.

Certes l'absence d'un plan d'urbanisation et d'un schéma directeur présidant aux constructions et aux installations a toujours confiné Yaoundé au stade de cité coloniale, mais ces lacunes n'expliquent évidemment pas tout !
On se croirait à la fin des années 80.

En dehors des quelques panneaux publicitaires annonçant des événements ou la sortie du nouvel album d'un artiste du terroir, il faut souvent tomber sur une villa d'un luxe insolent au détour d'une ruelle, comme tombée du ciel, au milieu de taudis, où apercevoir une berline dernier cri sur une ruelle en terre battue à quelques mètres du palais présidentiel, pour vous rendre compte que vous êtes effectivement en 2021.
De nombreux chantiers sont à l'abandon ! Et parfois, dans la nuit noire, vous croyez percevoir des formes humaines, le plus souvent quelques quidams avec des torches ou des lampes, bouchant ici à la truelle les cratères géants qui parsèment les sentiers qui serpentent la capitale, là posant des pavés sur un trottoir improvisé !
En ce début décembre 2021 Yaoundé fait vraiment pitié !

En attendant que le MINHDU, le maire de la ville et les autres comprennent finalement à quoi ils servent, le Cocan, plus préoccupé par ses surfacturations, n'arrive pas à habiller Yaoundé aux couleurs de la CAN !
Mais retenons que l'homme ne fait pas l'homme, l'homme fait lui-même...