Les scènes de ménage dans la capitale politique de Yaoundé sont choquantes les unes que les autres. Le niveau de violences des hommes faites contre les femmes a carrément atteint son paroxysme, avec des morts ou soit des épouses gravement blessées.

C’est triste de constater aujourd’hui comment la frontière entre l’amour et la haine est devenue si poreuse. Un jour tout va bien et l’autre d’après, c’est la guerre et la bagarre pour des raisons qui échappent la plupart du temps à la compréhension.

Le lanceur d’alertes Nzui Manto relève un nouveau cas de violences conjugales dans la ville : « Violences conjugales à Yaoundé. Un mari violent ouvre le crâne de sa femme à l'aide d'une machette qu'il accuse d'avoir manqué de respect à son petit frère ».

Les faits sont qu’hier nuit « au quartier Ngousso à Yaoundé, les habitants n'ont pas eu un sommeil facile. Tel un cauchemar, les cris de la voisine, le visage ensanglanté, s'est précipitée hors du domicile appelant à l'aide ».

Elle était désespérée parce que son amoureux Kamta Alex qui est « son époux armé d'une machette venait de la couper à divers endroits du corps à savoir le crâne et la main ».

La source explique que « le mari boucher n'avait pas accepté que sa femme demande à son beau-frère avec qui le couple vit, de souvent participer aux tâches domestiques de la maison. Furieux, l'homme violent a attrapé une machette avec laquelle il va charcuter son épouse ».

Les jeunes filles sont furieuses après avoir appris cette nouvelle inquiétante. Elles expriment leur colère sur la toile : « Parfois je veux m'engager à vivre sous un même toit avec un homme mais quand je vois les choses comme ça, je comprends l'histoire qu'on dit que le mariage n'est pas une fin en soi », lance une d’entre elles.

Une autre citoyenne plus véhémente laisse entendre que « quelqu'un me coupe comme ça, peu importe la raison hum Dieu seul sait ce que mes frères vont lui faire. Merci Seigneur de m'avoir bénie d'avoir les frères. Incroyable, quelle violence ! Encore que c’est pour une histoire de beau-frère ah ça moi je suis Beti donc que mon homme se prépare ».

« Parfois le célibat est une bénédiction. Une femme ne doit pas toujours se plaindre de son statut de célibataire. C’est mieux que d’être en couple avec une ordure pareille », renchérit une troisième femme.