• Les vigiles de Panthère Security sont mécontents

• Ils réclament 6 mois de salaires impayés

• Pour exprimer leur ras-le-bol, il ont pris Joseph Feutcheu, DG de cette structure en otage


La scène s’est déroulée récemment devant un hôtel de « la ville aux sept collines » . Iceux, lui réclament 06 mois de salaire impayé.
Supportant toutes les avanies, survivant à toutes les disgrâces et n’ayant plus des nerfs de bœuf, les agents de « panthère Security », ont sorti les muscles récemment devant un hôtel sis à « Titi garage » à Yaoundé aux environs de 15 heures 30 minutes. Selon nos informations, le Président Feutcheu, par ailleurs ‘Dg’ de la structure éponyme, qui ne souffre pas du syndrome de Gilles Tourette, venait assister à une rencontre de football. Selon toujours nos informations, il aurait été pris en filature par des vigiles de cette société de gardiennage qui, selon nos sources, l’auraient retrouvé dans cette structure hôtelière. Malgré moult négociations avec les grévistes et ce, dans une communication millimétrée, ils n’auraient pas cédé à la moindre proposition faite par le ‘’Dg’’.
Ils ont, par voie de conséquence, freiné des quatre fers. De but en blanc, les choses sont allées de charybde en scylla. « En voulant se rendre au stade (Omnisport, Ahmadou Ahidjo, Ndlr), son véhicule a été bloqué par des grévistes. Aussitôt informée, une colonne d’agents de police du commissariat de sécurité publique de Ngousso s’est déployée sur les lieux. La tension est dès lors montée d’un cran ; les grévistes étant déterminés à en découdre avec le ‘Dg’. Face à ceux-ci, qui ne voulaient pas laisser quelques escarbilles de leur mécontentement, le ‘’Dg’’ a lâché du lest en paraphant illico presto un engagement avec à la clé, la promesse ferme de payer ces 06 mois de salaire, dans un avenir très proche, à mille lieues des 03 mois précédemment annoncés » , indique une de nos sources.


Contrat de travail

Le Modus vivendi sera ainsi trouvé. Il est loisible de rappeler que ‘’panthère Security’’, emploie près d’une cinquantaine de vigiles et, cette précision vaut son pesant d’or. Qui pis est, « Ayant trouvé refuge à l’intérieur de l’hôtel et ce, à maintes reprises, cette fois-ci dans un ras-le-bol sans épithètes, les grévistes ont décidé de lancer l’assaut pénal à l’intérieur de cet hôtel où le ‘Dg’ a ses habitudes (sic) » , déclare un témoin de la scène ayant requis l’anonymat. Il ajoute « En leur posant des questions, tous ou presque m’ont laissé entendre qu’ils avaient des contrats de travail en bonne et due forme et en sus, les salaires sont bons. Malheureusement, les paiements sont intermittents et pas récurrents. Ils tournent autour de 60.000Fcfa et plus » . Et un autre riverain très au fait de cette actualité de conclure : « l’accalmie est revenue à 17 heures 30 minutes, les grévistes sont restés à cheval sur leurs revendications soutenant mordicus ce n’est pas la première fois qu’on leur présente ces miroirs aux alouettes » .L’escalade a été évitée de justesse, y compris un affrontement picrocholin.