Actualités of Sunday, 25 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Yaoundé : un élément du BIR tailladé à sa sortie d'un bar

Un élément du BIR poignardé Un élément du BIR poignardé


• Un élément de l’armée a été pris pour cible

• Il a été attaqué par surprise

• Son état est maintenant critique

L’insécurité dans les rues camerounaises prend une autre dimension alarmante. De plus en plus de policiers, gendarmes, agents de la police municipale, militaires sont piégés ou surpris par des individus mal intentionnés qui les blessent, voire les tuent. C’est un énième cas d’agression à main armée qui vient de plonger un élément en tenue dans une situation critique, entre la vie et la mort.

L’information a été donnée, avec photos à l’appui, par le lanceur d’alerte camerounais Nzui Manto qui l’a probablement eue par une personne proche de l’action, au moment des faits.

Il écrit sur les réseaux sociaux : « Poignard info. Yaoundé. Un soldat du Bataillon d’intervention rapide (BIR) poignardé à sa sortie d'un bar ».

Comment cela est-il arrivé ? C’est à cette question qu’il explique qu’il « était environ deux (02) heures du matin lorsque Loboguo et ses camarades se séparaient du bar où ils s'abreuvaient quelques minutes plus tôt ».

« Alors qu'il regagnait son domicile, il sera attaqué au couteau par un individu non identifié qui aussitôt l'acte commis disparaîtra dans les profondeurs des ténèbres », raconte-t-il.

Actuellement, Nzui Manto précise que « Loboguo gravement blessé a été conduit au bloc opératoire de la garnison militaire de la ville ».

L’information choque plus d’une personne : « Ce que les gens partent faire au bar je ne sais pas, au lieu de rester auprès de sa petite famille pour passer la nuit, il préfère sortir pour boire, avec cette insécurité galopante, cela s'apparente à du suicide. Comme je dis toujours, chacun connaît sa mort », balance un citoyen prudent.

Une autre demande au ciel de protéger cet homme blessé qui la fait apparemment craquer : « Seigneur rends-lui la santé. Les hommes virils ont diminué, les autres choisissent Shakiro (controversée transgenre camerounais, ndlr) et tu sais comment les BIRois sont forts aux fesses, pardon seulement ».