C’est l’émoi et la consternation à Ekounou. Les populations n’arrivent pas à digérer le sort infligé par des policiers à un citoyen de la localité. En effet, des policiers auraient torturé à mort au commissariat du 14ème d'Ekounou, un homme accusé d'avoir soutiré un passant à l'Avenue Kennedy.
La victime identifiée comme Enguene Nyamvolo plus connu sous le nom de "Indien" était très connu de l'avenue Kennedy à Yaoundé où il exerçait comme apacheur.
Le drame est survenu le week-end dernier. Alors qu’il était accompagné de ses collègues, il sera conduit au commissariat du 14ème Ekounou labo génie. Là, il est accusé d'avoir soutiré des passants. Torturé par les policiers, Enguene Nyamvolo va rendre l'âme sous les coups de ses implacables tortionnaires.
Les policiers vont dissimuler le cadavre dont ils vont finalement conduire la dépouille de leur victime à la morgue du CEFTA et informer la famille 4 jours plus tard.
Face à la famille de la victime, les policiers évoquent un malaise que leur fils aurait eu lors de sa détention.
NOSO : un militaire abattu la veille de sa promotion
La guerre entre les groupes armés séparatistes et l'armée camerounaise se poursuit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, loin des caméras. Le conflit le plus ignoré du continent continue par faire des victimes.
Selon les révélations du lanceur d'alerter Nzui Manto, un soldat camerounais répondant au nom de Kendji a été abattu jeudi 29 décembre 2022 par des ambazoniens. Selon la source, le militaire devait porter le grade de maréchal des logis vendredi le 30 décembre 2022. Les groupes armés séparatistes aurait averti les populations locales de Bamenda de la reprise imminente des affrontements dans cette partie du pays. "Depuis quelques jours dans plusieurs localités du NORD-OUEST principalement à Bamenda des tracts en circulation indiquant la reprise imminente des combats appellent les populations à rester cloîtrer chez eux.", rapporte la source.
D’autres attaques ont eu lieu cette semaine dans les régions plongées dans l'insécurité.
En effet, l'armée camerounaise aurait tué un «commandant» ambazonien appelé One Blood à Bafut, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun indique MMI.
Toujours d'après le confrère, le 'commandant' ambazonien aurait été touché lors d'une opération militaire spéciale le vendredi 23 décembre 2022. Rapidement, il a été inhumé le samedi 24 décembre à Bafut.
Mais bien avant son inhumation, l'armée lui a infligé le même sort que celui infligé à Field Marshall
"Il a été tué à Bafut et sa dépouille exposée comme un trophée de guerre à Bambui 4 coins dans la sous-division de Tubah, région du Nord-Ouest du Cameroun", a déclaré Pa Ngwa, originaire de Bafut à nos confrères de MMI.
Il faut tout de même, le rappeler que le Village de Bafut est l'un des points chauds de l'aggravation du conflit armé au Cameroun anglophone.
Comme susmentionné, ce n'est pas la première fois que des restes de combattants séparatistes et de suspects sont exposés publiquement après avoir été tués ou abattus.