• Il a fait une autopsie sur un corps
• Il a pris une forte somme d’argent entre les mains de la famille de la victime
• Il a donné un résultat biaisé
C’est certainement le rebut du genre de la médecine au Cameroun. Selon Dame Clotilde Ndinga Nga dont la nommée Ruth Enoah Essengue, épouse Abanda Gnang, âgée de 34 ans, serait « décédée des suites de violences conjugales, alors qu’elle portait entre ses mains un bébé de deux mois d’âge. L’expertise d’un médecin légiste a été exigée pour faire la lumière sur cette affaire pendante en justice. Il était question de faire une autopsie selon les recommandations du procureur. Seulement selon la dame, le médecin qui a été commis pour cette tache a non seulement exigé une forte somme d’argent, alors qu’il s’agissait d’une réquisition du procureur de la République, il a aussi donné un résultat qui n’était pas conforme ne fusse qu’aux signes physiques que présentait la dépouille de la jeune dame. Heureusement que Dame Clotilde Ndinga Nga avait décidé d’associer à titre privé un autre expert, médecin légiste assermenté pour assister à l’autopsie. Toutefois, les deux médecins donnent des résultats différents. Le légiste judiciaire aurait révélé « aucun signe de violence ; mort naturelle, sans qu’on ne puisse établir de lien avec l’intervention d’un tiers ». Tandis que le légiste assistant aurait affirmé le contraire, notamment la « présence de signes de violence ». De quoi faire perdre le sommeil à la génitrice.
On se souvient que cette affaire fait suite au décès de la nommée Ruth Enoah Essengue, épouse Abanda Gnang, âgée de 34 ans, morte alors qu’elle portait entre ses mains un bébé de deux mois d’âge ».Sa mère dame Clotilde Ndinga Nga accuse son mari le sous-lieutenant Abanda Gbang Pierre Magloire d’avoir tué sa fille. Selon elle, le couple ne vivait plus en harmonie depuis 2019 pour plusieurs raisons. Tantôt pour les multiples absences prolongées de l’époux ; lesquelles ont occasionné des disputes interminables dégénérant parfois en de violences physiques, tantôt pour des soupçons d’infidélité. Bref, le climat conjugal était devenu invivable. La mère dit avoir souvent été témoin auriculaire de la fureur de son beau-fils au téléphone. Ce dernier est présenté comme un « officier de gendarmerie (…) en service dans une unité d’élite, dans le sciage du palais présidentiel ». Par la suite, « la hiérarchie » de son gendre, « qui aurait été informée du décès brutal de Ruth à partir des réseaux sociaux, a ordonné l’ouverture d’une enquête, qui a été menée par la Compagnie de Gendarmerie de Yaoundé II »