Sur l’axe dispensaire Messassi-Ezezang, les conducteurs de taxis motos dénoncent les tracasseries policières.

Les conducteurs de taxis motos sur l’axe qui relie le dispensaire Messassi, à la petite localité d’Ezezang, dénoncent les tracasseries policières, dont ils disent être les principales victimes.

Les conducteurs de taxis motos, disent être victimes quotidiennement d’arnaque sur le trajet qui relie Yaoundé à la Lekié.

« Les policiers nous demandent de l’argent ici tous les jours. Il y a une équipe pour la matinée et une autre pour la soirée. Chaque fois que les agents de la police interpellent l’un d’entre nous, celui-ci doit débourser au moins 500 FCFCA. Nous ne savons pas où va cet argent », lance Alain Mbida, la trentaine, conducteur de motos sur cet axe qui relie le département du Mfoundi à la Lékié.

Les tracasseries durent depuis plusieurs mois, « malgré nos appels à leur hiérarchie, ces policiers continuent de nous harceler », poursuit Alain qui dit avoir adressé une correspondance au patron de la police.

Conséquence de cette situation, les conducteurs de taxis motos, répercutent sur les clients, les sommes données aux policiers, « c’est la raison pour laquelle, je suis obligé d’augmenter le tarif. Sur une distance où un client doit normalement payer 100 FCFA, je fais payer au moins le double, pour récupérer », explique Alain.

Pour leur part, les policiers disent faire uniquement leur travail, « notre présence ici dissuade les petits bandits qui opèrent à bord des taxis motos », fait valoir un policier que nous avons approché.

D’après les conducteurs de taxis motos, qui prévoient un mouvement d’humeur, les agents de la police, ne font pas de contrôles sur les véhicules à usage personnel.