Dans le classement 2017 effectué conjointement par l'École polytechnique de Lausanne (EPFL) et du magazine Afrique Méditerranée Business (AMB), la capitale politique du Cameroun est la 30e ville africaine ou il fait bon vivre, devant Addis-Abeba la capitale éthiopienne (35e), et Kigali au Rwanda (54e).
Cette publication est datée du 21 février 2017. La ville marocaine de Marrakech vient en tête juste devant Johannesburg et Alexandrie, suivies par Port-Louis, la capitale de l’île Maurice, Casablanca, Tunis, Le Caire, Rabat, Cape Town et Fès. La remarque est que pas moins de quatre villes marocaines et sept villes d’Afrique du Nord se retrouvent dans les dix premières places du classement.
Les auteurs de l'étude vont au-delà des critères habituellement retenus sur l'économie, l'investissement ou la qualité de vie des expatriés, pour prendre en compte le cadre de vie des habitants. Pour établir ce classement, les auteurs de l'étude ont établi sept catégories: société, habitat, développement spatial, infrastructures, environnement, gouvernance et économie.
En tête, les villes qui ont investi dans les logements, les transports ou encore les réseaux d'eau et d'électricité. Et la combinaison des indicateurs peut donner des résultats surprenants. Par exemple, Kigali est plébiscitée pour sa propreté, mais ça ne suffit pas. Notamment à cause de sa gestion de l'habitat, la capitale du Rwanda se retrouve à la 54e place seulement.
Selon l'étude, la taille d'une ville n'est pas liée à sa place dans le classement. Il n'y a pas non plus de rapport avec le système politique du pays, mais en queue de palmarès on trouve des capitales déstabilisées par des crises ou des conflits comme Kinshasa ou Bangui.