Lundi 29 août 2017, un homme, la quarantaine environ, arrive à la brigade de gendarmerie d’Etoudi à Yaoundé. La mine triste, les yeux bouffis, il est venu se plaindre. A la préposée à l’accueil, il raconte que sa femme se trouve dans le coma dans un hôpital de la ville, après une bastonnade infligée par un commerçant du marché d’Etoudi.

Le plaignant explique que sa femme s’est rendue au marché comme d’habitude pour faire quelques achats devant servir à préparer le repas de la journée. En rentrant, elle a aperçu des vêtements de friperie pour enfants qui l’auraient intéressée. Elle en a choisi quelques-uns et, au moment de payer, le vendeur s’en est physiquement pris à elle. La femme serait à présent dans le coma.

Les raisons de cette violente agression n’ont pas clairement été évoquées par le plaignant, qui n’a pas souhaité en parler avec le reporter de Journalducameroun.com. Il n’a pas non plus révélé l’identité du présumé agresseur. Cependant, il estime qu’il n’est pas normal de lever la main sur une femme, peu importe la raison, au point de l’envoyer aux urgences.

Les actes de violence physique constituent des infractions punies par la loi. Les sanctions pénales dépendent de la gravité des blessures infligées à la victime.