Un enfant de cinq ans a été conduit à l’hôpital ce 25 octobre par le commandant de la brigade de Ngousso. Le gendarme a été alerté par des enseignantes de l’école maternelle de Mfandena à Yaoundé où l’enfant est inscrit. La maîtresse de l’enfant a découvert que ses mains étaient enflées et qu’il avait une blessure assez profonde sur la tête. L’enseignante a décidé de procéder à une inspection complète pour découvrir des écorchures et de bleus sur plusieurs parties du corps de l’enfant. Il n’en fallait pas plus pour la faire paniquer et alerter les autorités.
Le garçon affirme que c’est son père le responsable de toutes ces traces de sévices corporels. Il lui aurait, à plusieurs reprises, infligé des coups de fouet, pour le punir de s’être fait dessus. A la brigade de Ngousso, où le père de l’écolier a été interpellé, Journalducameroun.com a recueilli sa version des faits. “La première fois que je lui ai donné des coups de fouet, j’ai remarqué que sa peau était très fragile parce qu’il était couvert de bleus. J’ai donc décidé de ne plus toucher à son corps. Hier, il a uriné sur lui. J’ai donc décidé de le fouetter avec les babouches sur la paume de main. Je ne me suis pas rendu compte que sa main était enflée jusqu’à ce que l’établissement m’appelle”, raconte le parent.
Selon la brigade, la version du père n’est pas convaincante car, à part les mains enflées de l’enfant, il a aussi des blessures fraîches sur le reste de son corps et sur sa tête, pour lesquelles il n’y a pas encore d’explication logique.
Le père et la mère de cet enfant sont séparés, et ont une garde partagée. Le papa de la victime, qui avait la garde de l’enfant depuis la rentrée scolaire, a une concubine avec qui il vit en ce moment. Pour le commandant de brigade, il ne fait aucun doute: l’enfant est victime de maltraitance.