Le drame a failli se produire ce lundi 25 septembre 2017. Claude Aimé Nyamsi reste en observation après avoir été brûlé par l’acide chlorhydrique qu’il transportait dans son sac ce lorsqu’il se rendait à l’école. Selon le Dr Remy Onana, chef du centre médicalisé des sapeurs pompiers de Nlongkak, son pronostic vital n’est pas engagé. Le praticien parle d’un produit caustique dangereux pour la peau qui s’est propagé à l’intérieur du taxi et qui a causé des brûlures.
Selon l’Abbé Landry, directeur de l’école primaire de la Retraite qui a vécu la scène, « Claude Aimé Nyamsi en sortant du taxi s’est vu les habits déchirés, presqu’enflammés lorsqu’on a constaté qu’il portait l’acide ayant brûlé son sac, sa tenue, son corps et également touché deux autres élèves dans le taxi », raconte ce dernier à la radio publique CRTV. Selon la génitrice de Nyamsi qui n’en revient pas, il s’agirait d’après les explications de son fils d’un de ses camarades qui lui aurait demandé de l’acide.
Question de régler les comptes d’un de ses amis du quartier au cours de la bagarre en lui aspergeant de l’acide. Une pratique visiblement répandue dans son quartier, aurait-il confié à son ami Nyamsi qui a ainsi honoré à la demande de son ami. Deux victimes étaient déjà sorties de l’hôpital dans la mi-journée. Seul Nyamsi, apprend-on de nos confrères, était retenu pour les besoins d’enquête.