Actualités of Tuesday, 14 November 2017

Source: jetcamer.com

Yoko: décès suspect d'un homme en prison, le Commandant impliqué

C’est à cause de la torture qu’il aurait subi dans la cellule» que son fils est décédé C’est à cause de la torture qu’il aurait subi dans la cellule» que son fils est décédé

Au coeur de l’affaire, le commandant du poste de gendarmerie d’Issandja et le président du Comité de vigilance de Kamkata.

Une plainte, à ce sujet, serait actuellement sur les tablettes du procureur général près la Cour d’appel du Centre à Yaoundé. Dans sa lamentation, le requérant, un certain Victor Messina, sollicite l’intervention de la justice dans ce litige qui, écrit-il, l’oppose au commandant du poste de gendarmerie d’Issandja et au président du Comité de vigilance de Kamkata, dans l’arrondissement de Yoko. En fait, tout serait parti d’une bagarre dans la nuit du 12 octobre 2017.

«Le 14 octobre 2017, le président du Comité de vigilance de Kamkata et plusieurs membres dudit Comité sont venus arrêter mon fils Mbiondja Mpiga Boudoin pour le conduire auprès du commandant du poste de gendarmerie d’Issandja pour besoins d’enquêtes», indique le plaignant, tout en relevant que dans la journée du 15 octobre, l’un de ses enfants y était descendu pour savoir pour quels motifs le nommé Mbiondja Mpiga Boudoin était retenu.

«Y étant, le commandant dudit poste de gendarmerie lui posera quelques questions et ira ouvrir la cellule pour en sortir le corps de mon fils qui était pourtant vivant et bien portant la veille», raconte le sieur Victor Messina dans sa plainte. Déclarant que par la suite, «le chef de ladite unité de gendarmerie déclarera que mon fils serait mort par pendaison dans la cellule, alors qu’aucun constat de pendaison n’a été fait par le procureur de la République près les tribunaux du Mbam et Kim à Ntui, et aucune photo ne prouve que le défunt se serait réellement pendu».

De l’avis du plaignant, il se pourrait que ce soit les responsables du Comité de vigilance qui auraient battu presqu’à mort son fils avant de le déposer à la brigade d’Issandja «où il est mort en cellule», ou alors «c’est à cause de la torture qu’il aurait subi dans la cellule» que son fils est décédé.
Raison pour laquelle Victor Messina sollicite l’intervention du procureur général près la Cour d’appel du Centre pour que «toute la lumière soit faite sur la mort suspecte» de son fils. Affaire à suivre…