Selon les informations Maxime Eko Eko, patron de la Dgre et Jean Pierre Amougou Belinga sont attendus chez le juge d’instruction ce lundi dans l’affaire toujours dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo. Ce qui est sûr dans cette scabreuse affaire, des zones d’ombres persistent toujours.



Jeune Afrique rappelle également que plusieurs personnes ont été libérées dans cette sordide affaire notamment le beau-père et chef de la sécurité d’Amougou Belinga, Etoundi Nsoe, et Bruno Bidjang, directeur général de L’Anecdote. Ces deux hommes, tout comme le chauffeur et le maître d’hôtel d’Amougou Belinga.



« Le juge d’instruction sera chargé de faire la lumière sur les zones d’ombre qui entoure encore le décès de Martinez Zogo. Justin Danwe a notamment donné trois versions des faits successives aux enquêteurs du SED. Dans la première, il avouait être le responsable du commando, lequel aurait été torturé puis tué dans l’immeuble Ekang, propriété de Jean-Pierre Amougou Belinga.Dans la deuxième version, Danwe ajoutait que Amougou Belinga aurait été présent lors d’une partie de l’opération et aurait été en contact avec le ministre de la Justice, Laurent Esso, le 17 janvier, jour de l’enlèvement. Or, dans une troisième version, il revenait sur cette déclaration et affirmait avoir piloté l’opération à distance, ajoutant que celle-ci n’avait pas eu lieu dans l’immeuble Ekang.
Surtout, il ne citait pas le nom de Laurent Esso mais celui d’un autre ministre, celui des Finances, Louis-Paul Motaze. Malgré la durée de l’enquête préliminaire, ni Laurent Esso ni Louis-Paul Motaze n’ont à ce jour été entendus officiellement », questionne Jeune Afrique.