Une sortie particulièrement virulente de Fridolin Nke lors de l'émission "CLUB D'ÉLITES" diffusée sur la chaîne Vision 4 a marqué les esprits dans le débat sur la gestion des ordures ménagères au Cameroun. L'intervenant n'a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu'il considère comme une défaillance généralisée de la gouvernance nationale.

"On ne peut pas gouverner à l'urgence. Le Cameroun est en pilotage automatique c'est-à-dire que, c'est comme s'il n'y avait pas de patron," a lancé Fridolin Nke d'entrée de jeu, posant ainsi un diagnostic sévère sur l'état de la gouvernance dans le pays. "C'est tellement dégoûtant quand on voit ce genre de choses. Il n'y a pas de dignité, il n'y a pas de hauteur," a-t-il poursuivi, sans dissimuler son indignation.

Dans son intervention, l'analyste a particulièrement ciblé la ministre de l'Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, avec des remarques à la limite du personnel. "Je suis d'abord surpris et content que pour une fois, madame le ministre ait pu délaisser son verre de champagne, parce qu'elle aime bien se mettre en évidence buvant du champagne, faisant la grande vie dans les belles maisons..." a-t-il affirmé, insinuant un manque d'implication de la ministre dans ses fonctions officielles.

Fridolin Nke a néanmoins conclu son propos par une note ironiquement positive : "C'est déjà au moins quelque chose qu'elle puisse se concentrer sur son travail de ministre. C'est bien. Donc je lui dis d'abord merci madame le ministre, vraiment, vous êtes redevenue normale. Vous pouvez maintenant parler des choses qui nous concernent, ce pourquoi vous êtes nommée."

Cette intervention s'inscrit dans un débat plus large sur la problématique récurrente de la gestion des ordures ménagères dans les principales villes camerounaises, un sujet qui cristallise régulièrement les critiques contre l'action gouvernementale et les autorités municipales.

La sortie médiatique de Fridolin Nke illustre une fois de plus la liberté de ton qui caractérise certaines émissions télévisées camerounaises comme "CLUB D'ÉLITES", où les critiques envers les membres du gouvernement peuvent parfois prendre un tour très direct et personnel.