Actualités of Tuesday, 15 April 2025

Source: www.camerounweb.com

Derniers échos de la présidence : un départ en douce de Biya évoqué, voici le ministre qui prendrait sa place

Les calculs politiques du parti RDPC Les calculs politiques du parti RDPC

Les élections présidentielles de 2025 sont déjà aux portes des Camerounais. Les citoyens et les citoyennes en âge de voter vont de nouveau se prêter à l’élection de l’homme qui les convaincra pour un mandat de 7 ans. Paul Biya, dernier vainqueur en 2018 selon les institutions chargées de dire la vérité, ne devrait plus se représenter. C’est la tendance qui se dégage depuis quelques semaines maintenant et des noms sont même évoqués pour prendre sa place.

La succession entre père et fils ne devrait plus finalement avoir lieu. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, pense qu’aucun enfant de Paul Biya n’est encore vraiment prêt à faire ce grand saut. Emmanuel Franck Biya avait été envisagé un temps, mais cette option a perdu du poids ces derniers jours, voire semaines. Brenda Biya, elle, n’a jamais été envisagée, compte tenu du choix de vie qui est le sien.

Alors, que reste-t-il au clan de Paul Biya à faire ? Le président Biya est fatigué, c’est un secret de polichinelle. Les informations venues du palais présidentiel et de l’entourage du natif de Mvomeka’a indique un départ en douce de Paul Biya du pouvoir.

Cette option est maintenant sérieusement envisagée. La raison est toute simple. Au risque de se répéter, c’est à cause de son état physique de plus en plus dégradant, « car disons-nous clairement les choses, Paul Biya n’en peut plus », nous confie une source bien renseignée.

S’agissant du processus envisagé, le RDPC voudrait mettre en place un poste de vice-président de la République avec plein de pouvoirs. Le poste serait réservé à un anglophone uniquement qui assurera une partie du septennat prochain jusqu’en 2032 avant la prochaine élection présidentielle. Ce serait difficilement acceptable pour les Camerounais, mais notre source se demande s’ils ont vraiment le choix ou s’ils peuvent faire quelque chose pour l’éviter.

Deux personnalités sont sur la short list. On parle de l’actuel Premier ministre Joseph Dion Ngute et du ministre, secrétaire général adjoint numéro un de la présidence de la République, Elung Paul Che. Les prochains mois nous édifierons davantage.