Les soucis à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) se font nombreux. Le patron des lieux, Samuel Eto’o, a plusieurs dossiers brulants à gérer, chacun réduisant quelque peu la confiance que les observateurs avaient en cette institution et les attentes nourries à l’arrivée du quadruple Ballon d’or.

Nous informions déjà, dans un article précédent, que Coton Sport Football Club de Garoua et Colombe de Sangmélima réclament plus de 600 millions de francs CFA à la Fecafoot.

La liste des clubs qui ont des problèmes avec l’instance présidée par Samuel Eto’o est longue. D’autres sont tout simplement en train de se retirer du championnat national de football, pointant du doigt la mauvaise gestion et le clientélisme négatif qui se fait observer trop souvent à Tsinga au siège de la fédé et dans d’autres bureaux.

Selon une information donnée par Boris Bertolt qui parle d’exclusivité, sur la période allant de 2022 à 2024, la Fédération camerounaise de football a encaissé du gouvernement un montant de 560 millions de francs CFA par an.

C’est donc une somme d’au total un milliard et 680 millions de francs pour les clubs du championnat, en plus des recettes de sponsors et les entrées obtenues grâce aux stades. « L’argent a disparu », note avec beaucoup de regrets la source.

Qui l’a fait disparaître ? Tous les regards sont orientés vers une seule personne qu’on n’a plus besoin de citer. Souvent, celle-ci est accusée pour tous les problèmes qui se font sentir et qui concernent le football dans l’ensemble. Plusieurs lanceurs d’alerte lui reprochent une boulimie financière ainsi qu’une gestion inefficace des fonds obtenus de l’État pour faire avancer le sport roi.

S’agissant de ces millions encore dilapidés, le public sportif, ceux qui sont actifs sur les réseaux sociaux, parlent de vol. Ont-ils raison de le faire ? Aucune enquête jusqu’ici n’a encore prouvé que vol il y en a bien eu.