Actualités of Thursday, 17 April 2025

Source: www.camerounweb.com

Ferdinand Ngoh Ngoh écarté: grande réunion au sommet de l'Etat à Etoudi

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Ce jeudi 17 avril 2025, une réunion de haut niveau s’est tenue dans la salle de réunions du Cabinet Civil de la Présidence de la République, portant sur le suivi de la construction du monument Paul Biya et de ses équipements connexes. Cependant, la nature de cette convocation et les absences remarquables ont immédiatement attiré l’attention des observateurs politiques.


Le message-fax, émis par le Ministre Directeur du Cabinet Civil (DCC), a été adressé à une liste restreinte de membres du gouvernement, dont plusieurs ministres d’État, des directeurs généraux d’institutions publiques, et des responsables territoriaux. Pourtant, plusieurs points soulèvent des questions :

L’absence de référence aux instructions du Chef de l’État : Contrairement aux usages, la convocation ne mentionne pas qu’elle émane "sous haute instruction du Président de la République". Cette omission est d’autant plus surprenante que le DCC, en tant que technicien, n’a pas la légitimité protocolaire pour convoquer des membres du gouvernement sans mandat explicite.

Une liste incomplète des convives : Des figures clés de l’appareil étatique, comme le Secrétaire Général de la Présidence (SGPR) et son collaborateur emblématique, M. Tchinda "Moustache", brillent par leur absence. D’autres ministres et hauts fonctionnaires habituellement impliqués dans des projets symboliques n’ont pas non plus été conviés.

Le ton du message-fax, ponctué de "STOP" et marqué par une "urgence signalée", contraste avec le flou entourant l’initiative. Pourquoi une telle précipitation ? Pourquoi certaines autorités ont-elles été écartées ? Ces questions alimentent les spéculations sur d’éventuelles tensions au sein du pouvoir ou sur une tentative de marginalisation de certains acteurs influents.

Des sources anonymes au sein de l’administration suggèrent que cette réunion pourrait refléter une reconfiguration des centres de décision, voire une volonté de contourner les canaux traditionnels. D’autres y voient simplement un dysfonctionnement protocolaire, mais dans un contexte où chaque geste est scruté, l’hypothèse d’un calcul politique ne peut être écartée.

En attendant des clarifications officielles, cette réunion restera comme un épisode énigmatique, illustrant les jeux d’influence et les non-dits qui caractérisent souvent la gouvernance camerounaise.