Actualités of Monday, 27 January 2025

Source: www.camerounweb.com

Échange tendu entre Ernest Obama et Claude Assira sur LE CLUB : la moralité en politique

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Lors de la dernière émission de LE CLUB, un échange particulièrement animé a eu lieu entre Ernest Obama et Claude Assira, soulevant des questions cruciales sur la moralité en politique. Les deux personnalités ont débattu de la légitimité des candidatures de Maurice Kamto et de Paul Biya, mettant en lumière les enjeux éthiques et politiques de la scène actuelle.

Ernest Obama a ouvert le débat en interrogeant la moralité de Maurice Kamto, qui cherche l'investiture auprès de personnes élues après avoir critiqué les élections législatives et municipales. "Est-ce qu'il n'est pas immoral pour Maurice Kamto de chercher l'investiture chez des gens qui ont été élus, après avoir craché sur les élections législatives et municipales ? L'histoire tendait la main à Maurice Kamto, il a dit NON," a déclaré Obama, soulignant ce qu'il perçoit comme une incohérence dans les actions de Kamto.

Claude Assira, connu pour son objectivité, a répondu en élargissant le débat à la moralité du président en exercice, Paul Biya. "Vous savez, l'une des raisons pour lesquelles j'ai souvent répondu à votre invitation c'est votre objectivité [...] Et je voudrais indiquer que, si on veut parler de choses morales, chez l'actuel président, Paul Biya, on peut aussi se poser la question de savoir, si au plan moral il peut se présenter à la présidentielle raisonnablement, à la fois sur ce qui peut être son passif et de ses capacités à aller au-delà..." a-t-il déclaré, mettant en avant les questions éthiques qui entourent la candidature de Biya.

Ernest Obama a recentré le débat sur Maurice Kamto, insistant sur la pertinence de sa question initiale. "Ma question concerne pour le moment Maurice Kamto," a-t-il réaffirmé, cherchant à maintenir le focus sur les actions de Kamto.
Claude Assira a alors élargi la discussion en soulignant que si la moralité était le critère principal pour éliminer des candidats, il n'en resterait pas beaucoup. "Si on doit éliminer des candidats sur la base de la morale, il n'en resterait pas beaucoup," a-t-il conclu, mettant en lumière les complexités et les nuances de la politique contemporaine.