L’affaire occupe toutes les discussions en ce moment. Le répétiteur, faisant le triple de l’âge de son élève, a profité de l’absence de la maman pour abuser de la petite à qui il est seulement tenu de donner des cours.

La situation a été découverte par la mère de la gamine, après avoir constaté des changements de comportement et des fuites de liquide intrigantes chez sa jeune fille. Selon nos informations, le bourreau a été attrapé et soumis à un interrogatoire.

La victime, Sonia, a été conduite à l’hôpital qui a confirmé les dégâts. Une investigation menée auprès de la famille qui se sent lésée nous a permis de savoir que son homologue propose une somme d’argent pour un arrangement à l’amiable.

« Ce qui me fait souvent vomir, c’est de voir certaines familles si cupides qui acceptent de tels arrangements à l’amiable. Que vaut tout l’argent du monde devant un viol ou tout autre crime ? », peste Jorel Jacques Zang, acteur de la société civile.

D’après cet activiste qui est l’un des premiers à avoir parlé de l’affaire, « je suis plus dégoûté par ceux qui acceptent au nom de l’argent de cacher les crimes commis par les criminels. L’argent ne doit pas tout acheter. Nous pouvons imaginer seulement les dégâts émotionnels que créent ces crimes sur les victimes. C’est regrettable que des familles acceptent ce genre de compromis ».

C’est donc dire que la famille de Sonia a accepté de régler ce problème sans que personne ne soit envoyé en prison. Les 500 000 francs CFA, si c’est réellement ce qui a été proposé, ont réussi à convaincre les parents de la jeune élève qui ne demandait qu’à être répétée.