La FMM mise sur pied en février 2015, par les Etats membres de la Commission du bassin du lac Tchad (Cblt), et le Bénin, et placée sous l’égide de l’Union africaine, est entrée en action depuis plusieurs jours, apprend-on de sources militaire et administrative concordantes.

« Les éléments de la FMM, du secteur militaire n°1, basée à Mora et commandée par le général de brigade Bouba Dobékreo, est déjà opérationnelle sur le terrain », indique Issa Tchiroma Bakay, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Sa mission apprend-on, est de « sécuriser » la frontière avec le Nigéria, rendre l’environnement paisible pour les populations camerounaises de la dorsale du Mayo-Sava, frontalière avec le Nigeria.

Les éléments qui constituent le premier secteur de la FMM, basé à Mora à l’Extrême-Nord du Cameroun, ont intensifié leurs patrouilles, de reconnaissance sur l’axe Bonderie-Limani, réputé très dangereux à cause des mines que les combattants de Boko Haram posent presque sur tout le chemin, apprend-on, d’une source sécuritaire.

Depuis quelques jours, les éléments du secteur n°1 patrouillent dans le Mayo-Sava pour sécuriser la frontière entre le Nigeria et le Cameroun.

Pour plus d’efficacité, les éléments de la FMM ont bénéficié d’une dotation en engins roulants de pointe, spécialisés pour la détection des mines.

Sur leur chemin, les hommes du premier secteur de la FMM, déterrent des mines, coincent les terroristes, débusquent les complicités, et démantèlent les cellules dormantes.

Cette semaine, Yaoundé a annoncé la libération de 900 otages et la neutralisation de plusieurs centaines de djihadistes dont le chef de la zone du lac Tchad. Une victoire que les autorités mettent sur le compte des hommes du premier secteur militaire de la FMM, qui a compétence sur le Mayo-Sava, le Logone-et-Chari, et une partie du Tchad.