« La candidature unique de l’opposition est un leurre ». C’est du moins ce que pense Maurice Kamto, le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à la prochaine élection présidentielle.

En conférence de presse à Yaoundé le mardi dernier, l’ancien ministre de Paul Biya a indiqué qu’en lieu et place d’une candidature unique comme souhaitée par plusieurs analystes, l’opposition camerounaise gagnerait à opter pour une coalition autour d’une « force capable de mobiliser le peuple ».

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Mais à l’observation, cette coalition a du mal à se dessiner lorsqu’on se réfère aux récentes déclarations d’autres leaders de l’opposition comme Joshua Osih le candidat du SDF. Ce dernier lors d’une récente sortie s’est lâché sur le président du MRC Maurice Kamto qu’il a même traité « d’imposteur ».

Extrait de quelques déclarations de Joshua Osih sur Maurice Kamto...

« A la création du MRC, on est venu me voir plusieurs fois pour présider ce parti.

Je leur ai dit qu'un parti se construit du bas vers le haut. Un parti ne fonctionne pas comme un commerce. J'ai un problème. Quand vous faites parti d'un système, et pendant que vous faites parti de ce système, vous combattez l'opposition; vous êtes à tous les meetings.

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Vous modifiez la constitution pour qu'il n'y ait pas de limitation de mandats. Vous venez nous présenter et défendre cette loi à l'assemblée nationale.
On peut se tromper une fois. Ensuite vous restez au gouvernement pendant 7 ans. Le jour que votre ami a la liste du nouveau gouvernement qui va sortir dans 3 jours, il vous informe et vous démissionnez. Vous croyez que l'acte de démission efface ce que vous avez fait pendant 7 ans? .

Et quatre années plus tard, vous venez nous faire croire que ce qui se passe là bas est mauvais. J'ai un problème quand KAMTO pense que nous sommes du même côté. Il y a une opposition et ceux qui ont perdu le peu qu'ils avaient.
Ce n'est pas la même chose. Ce sont là les difficultés d'association que j'ai avec KAMTO. Je ne peux pas risquer après tout ceux qu'on a tué à côté de moi, de mettre le pays entre ce genre de mains »