Dès avril prochain, les premiers scrutins seront organisés sur l’étendue du territoire national, l’ordre de passage des élections prévu par le calendrier électoral de l’année 2018 est répartit comme suit, Régionales, sénatoriales, législatives et municipales, puis présidentielle. Alors que de nouvelles figures politiques s’activent certains réclamant les primaires jugées par d’autres comme une manœuvre pour créer la diversion au sein de l’opposition engagé dans des coalitions,(l’opposition organise les primaires, c’est le RDPC qui choisira leur candidat, et ce sera le moindre mal) analyse un observateur de la scène politique du Cameroun. Pendant ce temps, sur le terrain, le ras de marée du MRC, le mouvement pour la renaissance de Maurice Kamto se poursuit.

Plusieurs meeting ont eu lieu cette fin de semaine à travers le pays, deux auront marqué par la présence massive des populations et les messages que ces derniers transmettaient aux élites enrôlés dans le partis au pouvoir. Vendredi dans l’arrondissement de Moulvoudaye, Département du Mayo Kani, Région de l’extrême Nord, et Samedi dans la commune d’ESSE située dans la région du Centre et le département de la Méfou-et-Afamba.’’ C’est la mise à nu du nombrilisme qui caractérise les dirigeants camerounais qui ne pensent qu’à eux, et pas au peuple’’ explique un étudiant de Soa ressortissant d’Esse qui venait de se faire enregistrer dans le Fichier d’ELECAM ,’’nous devons sanctionner ces dirigeants qui viennent vers nous que lorsque la campagne électorale bat son plein, disparaissent après au grand mépris des besoins des populations,’’ poursuit Gérôme qui a encore en souvenir l’arrestation des jeunes de la localité d’Esse, ces derniers avaient osé manifester contre la coupure d’électricité qui durait depuis plus de 2 ans.

‘’ Cela fait des années qu’on nous a promis des forages d’eau, on a jamais rien eu, la misère et pauvreté ne cesse de progresser’ ’expliquent les populations de Moulvoudaye qui fustigent leurs élites indifférents quant à leurs besoin.

Dans l’émission entretien avec sur STV, le conseiller Technique à la présidence expliquait la notion de nombrilisme qui caractérise les dirigeants camerounais, selon lui, tous les actes posés par ces dirigeants ne sont pas de nature à satisfaire les besoins des populations mais leur propres égaux, ’lorsqu’un ministre va construire une usine des tracteurs à Ebolowa, en quoi ce geste va aider les populations ? ‘’ s’interrogeait Penda Ekoka .

La curiosité cette année électorale c’est la présence massive de jeunes militants engagés politiquement au sein du parti, à travers le MRC les jeunes veulent être présent dans la sphère de décision à travers les mairies et le parlement.

Selon certaines informations sur le terrain, le MRC serait aujourd’hui la deuxième formation politique sur le plan de la représentativité territoriale après le parti au pouvoir vieux de plus de 30 ans, le parti es représenté dans les différents coins du triangle national.