Actualités of Wednesday, 11 October 2017

Source: www.lequatriemepouvoir.com

Électrisation, torture, ligotage: que devient Ibrahim Bello ?

je suis très bien ici, car je mange 3 fois par jour, on prend bien soin de moi dixit Ibrahim Bello je suis très bien ici, car je mange 3 fois par jour, on prend bien soin de moi dixit Ibrahim Bello

Électrisation, torture, ligotage plus bastonnade. Tels sont les traitements infligés à Ibrahim Bello au poste de police d'Ombessa du 6 au 8 février 2017 à qui LE QUATRIÈME POUVOIR a décidé de rendre visite ce 11 octobre 2017 pour s'enquérir de l'évolution de sa santé.

Arrivé au Centre des handicapés de Etoug-Ebe à Yaoundé le 8 août dernier en provenance de l'hôpital central où il a passé 6 mois, cela fait exactement 64 jours qu'il y séjourne à la chambre 4 du Haut standing sous referment sécuritaire du ministère de la santé publique.

À notre arrivée, nous l'avons trouvé dans un état de gaieté au sourire hagard dans sa chambre où nous avons eu quelques échanges : << je suis très bien ici, car je mange trois fois par jour (matin, midi, soir). On prend bien soin de moi. Je passe mon temps à regarder la télé et causer avec mes amis>> indique Ibrahim.

Par la suite, nous avons discuté avec le Directeur de la réhabilitation des personnes handicapées du Centre monsieur Jean Thomas TABUE pour savoir ce qui a été depuis 2 mois qu'il est dans ce centre. Il a tenu à nous indiquer que le séjour de Ibrahim porte sur trois points essentiels :

- la prise en charge psychosociale accompagné de l'internement et de l'hébergement qui est en train de se poursuivre depuis son arrivée,

- la prise en charge médicale qui s'appuie sur sa rééducation psychosociale qui va intégrer les prothèse commandée depuis l'étranger. Pour l'heure, la rééducation n'a pas encore débuté autant le centre attend l'avènement de cette prothèse dont la facture pro forma a été déposé au ministère des affaires sociales et attend sa validation,

- son insertion socio-professionnelle qui permettra à Ibrahim d'être autonome et d'éviter l'oisiveté. En clair l'État lui trouvera une activité qui va l'occuper et lui générer les revenus.