Actualités of Monday, 8 May 2023

Source: www.camerounweb.com

‘Amougou Belinga agace’ : vers un retour à SED

Il est suspecté de préparer un plan d'évasion Il est suspecté de préparer un plan d'évasion

Ce fut l’évènement du week-end. Dimanche, un mur de la prison centrale de Yaoundé Kondengui s’est écroulé. Cette scène plutôt rare, est très vite interprétée par certains analystes comme une tentative d’évasion orchestrée par le président du groupe l’Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga. Selon des sources à la prison, le mur qui s’est affaissé était relativement proche de la cellule du Zomloa. Mais rien ne prouve qu’il s’agit d’une initiative du Zomloa des Zomloa. Amougou Belinga est toujours dans sa cellule à Kondengui. Pour combien de temps encore.

Pour éviter un risque d’évasion qui jetterait du discrédit sur l’appareil judiciaire camerounais, des réflexions seraient en cours pour transférer Amougou Belinga vers le Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) beaucoup plus sécurisé. C’est ce que révèle l’activiste Jean Jacque Zang.

« En clair il ne s’agit ni plus ni moins que d'une tentative d'évasion grâce au mysticisme mais ça ne marchera point car en face il y a plus mystique que lui. Le summum même du mysticisme est à Etoudi qui a déjà donné des instructions fermes sur son cas.

Un transfert au Secrétariat d’état à la défense (SED) où les conditions d'incarcération sont plus corsées et draconiennes est sérieusement envisagé pour son cas car le palais est déjà agacé par son comportement.

Le côté de la clôture tombée de la prison est fortement militarisé avec des gars armés jusqu'aux dents et la reconstruction du mur est déjà lancée. En tout cas "je n'ai peur de personne" aggrave sa situation et son dossier. À cette allure tu risques de dépasser le record d’Amadou Vamoulké en prison en termes de renvois », selon Jean Jacques Zang.

Le 26 avril Amouogou Belinga aurait organisé une grande fête à la prison de Kondengui pour narguer les autres détenus. Il était certains qu’il serait libéré le lendemain lors de son audience à la cour d’appel du Centre. Les juge ont malheureusement pour lui estimé que sa demande en remise en liberté sous caution n’était pas fondée. Il risque la prison à vie pour complicité de torture sur la personne du journaliste Martinez Zogo.