En janvier 2019, les autorités camerounaises avaient procédé à l’arrestation des opposants politiques et ont violemment dispersé des manifestations pacifiques. Le leader de l’opposition du pays, Maurice Kamto, a été arrêté à Douala le 28 janvier pour des raisons apparemment motivées par des considérations politiques et est toujours en détention. « La répression semble être coordonnée, car des figures de l’opposition alliées à Maurice Kamto – Albert Dzongang, Christian Penda Ekoka, Alain Fogue et Célestin Djamen – ont aussi été arrêtées le 28 janvier. Célestin Djamen a été arrêté alors qu’il se trouvait dans un hôpital où il recevait des soins pour des blessures subies lors d’une manifestation tenue le 26 janvier. », relevait Human Rights Watch

A l’époque, la presse faisait de cette situation son chou gras. Le Journal l’Anecdote s’était malheureusement illustré par des titres incendiaires dont l’un est resté mémorable. ‘La clique des vandales interpellée’ a titré en manchette le journal d’Amougou Belinga. « Après un weekend de folie et de sauvagerie dans et en dehors du territoire national, le leader du MRC et ses affidés ont été pris par la Police hier soir à Douala », a écrit le journal.
Mais Jean-Pierre Amougou Belinga est rattrapé par son passé. C’est ce que rappelle Arlette Framboise Doumbe Ding.

« Le groupe l'Anecdote de Jean Pierre Amougou Belinga n'avait pas cherché les preuves de leur culpabilité... Le groupe avait plutôt fêté l'interpellation de ces leaders politiques de l'opposition qui luttent pour que le Cameroun soit un État de droit. C'est à dire un État où aucun citoyen ne peut être condamné sans la preuve de sa culpabilité. Au passage le groupe l'Anecdote avait osé traiter les leaders politiques de vandales pour des raisons strictement haineuses.
Aujourd'hui paradoxalement le groupe l'Anecdote réclament la preuve que AB est le commanditaire de l'assassinat de Martinez Zogo .
C'est à dire que le groupe lutte contre l'avènement de l'État de droit et c'est le même groupe qui veut qu'on applique les règles de droit.C'est ça qu'on appelle <> ? », a-t-elle rappelé.