Actualités of Wednesday, 4 May 2022

Source: www.camerounweb.com

‘Le métier de journaliste va mal, certains sont entrain de partir vers d’autres activités’

Le journalisme au Cameroun va mal Le journalisme au Cameroun va mal



• Le journalisme au Cameroun va mal

• C’est ce qu’affirme Aristide Ekambi, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun

• Il déplore que la convention collective qui existe, ne soit pas respectée



Ce mercredi 4 mai 2022, Aristide Ekambi, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) pour la région du Littoral, était dans les studios d’ABK Radio. Il est revenu sur la journée internationale de la liberté de la presse célébrée la veille et sur la situation des journalistes camerounais.

« Le métier de journaliste va mal, certains sont entrain de partir vers d’autres activités et le métier se meurt; pour changer, nous devons suivre ensemble les orientations données par le syndicat. On ne pourra pas réussir dans nos actions qui visent à améliorer les conditions de vie des journalistes. », déplore-t-il.
Aristide Ekambi regrette que la convention collective qui existe, ne soit pas respectée. Mais, il croit qu’ « une fois que la convention collective sera appliquée, on n’aura plus ces salaires de catéchiste. »

L’ancien reporter du quotidien Mutations ajoute : « La semaine d’écoute a été initiée depuis 2019 pour que les camarades des métiers connexes se sentent protégés et non exclus. On ne peut pas changer le nom de SNJC. Et nous parlons de métiers connexes parce que le nom »SNJC » a déjà une notoriété à l’international et ça fait 20 ans que ce nom existe. »

Le président du SNJC Littoral se souvient que en 1991, on ne pouvait pas produire un journal sans faire valider cela chez le gouverneur. Il y a une nette amélioration des libertés de la presse. « Il faut encore beaucoup sensibiliser et éduquer les masses; parfois ce sont les mains inexpertes qui pilotent ce secteur. Les journalistes qui ne vont pas se former au numérique seront oubliés. », a confié l’homme des médias.

Et de rappeler qu’ « un animateur n’est pas un journaliste, un monteur n’est pas un journaliste. C’est pourquoi nous précisons la fonction sur les cartes du SNJC. »