Actualités of Sunday, 23 April 2023

Source: www.camerounweb.com

‘Maurice Kamto n’a pas la solution pour le Cameroun’

"J'appelle le Parlement camerounais à ouvrir une enquête parlementaire"

Me Christian Bomo n'a pas été convaincu par la sortie de Maurice Kamto à propos de l'affaire Savanna Energy, source de nouvelles tensions entre le Cameroun et le Tchad. Préoccupé par la situation, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) avait invité le président de la République Paul Biya à situer l'opinion sur sa part de responsabilité dans ce scandale. Maurice Kamto a également invité les députés à ouvrir une enquête parlementaire sur le sujet.


"J'appelle le Parlement camerounais à ouvrir une enquête parlementaire sur ce scandale de trop, pour se donner une once de crédibilité. Aussi la justice doit-elle ouvrir d'urgence une enquête sur la « Savannah Energy GATE », et entendre tous les protagonistes, quelles que soient les positions qu'ils occupent dans les structures de l'État ou l'entourage présidentiel », avait-il déclaré.


Pour Me Christian Bomo, les solutions proposées par Maurice Kamto ne sont pas les bonnes. « Monsieur le professeur Maurice Kamto, vous n’avez pas à interpeller un parlement applaventri et une justice qui a renoncé à poursuivre les puissants, cas de l’affaire Glencore. Votre manière de faire face à une affaire si grave, menaçant les intérêts vitaux de notre pays, donne l’impression que vous n’avez pas de solutions pour le Cameroun », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Pour l’heure, les autorités camerounaises n’ont pas communiqué sur ce nouveau scandale. Le Tchad de son côté a exprimé son mécontentement en rappelant son ambassadeur pour consultation.

Les autorités tchadiennes suspectent le Cameroun de jouer un rôle trouble dans l’arrivée d’un nouvel actionnaire la société COTCO chargée de gérer les pipelines entre le Cameroun et le Tchad. Le nouvel actionnaire selon les autorités tchadiennes, serait une nébuleuse avec laquelle coopèrent plusieurs cadres du régime de Paul Biya.