• Après la réaction du Minfed, Paul Biya réagit en personne sur le massacre d'Ekondo Titi
• Dans une publication sur ses pages sociales, il se dit très ému
• Le couple Biya a présenté ses condoléances
Dans une publication dont le contenu a été partagé sur ses pages sociales, le chef de l'Etat camerounais a régi sur l'attaque d'Ekondo Titi il y a quelques jours.
"Mon Epouse et moi-même avons appris avec une vive émotion et une profonde tristesse, les décès tragiques d'élèves et d'une enseignante du Lycée bilingue d'Ekondo Titi, suite à l'attaque barbare de cet établissement scolaire.
Je condamne de nouveau, sans réserve et avec fermeté, ces actes lâches et odieux qui ne resteront pas impunis", a-t-il déclaré.
"Nos sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi que nos souhaits de prompt rétablissement aux blessés", ajoute-t-il.
Il y a quelques jours, le Ministère de la Communication avait réagi au nom du chef de l’Etat à propos de ce massacre. Le ministre de la communication Emmanuel René Sadi, écrivait ceci : « Face à ce drame, le Chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, par ma voix, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que la compassion émue du peuple camerounais tout entier. Par ailleurs, le Gouvernement tient à rassurer les populations, quant à sa détermination à tout mettre en œuvre, pour traquer ces horribles criminels, où qu’ils soient, les appréhender et les contraindre à répondre de leurs forfaits devant la Justice».
En plus des cinq personnes tuées, le gouvernement précise que sept élèves sont blessés dont un grièvement. Les autorités camerounaises prennent l’engagement devant le peuple d’œuvrer afin de mettre la main sur les auteurs de ces atrocités afin qu’ils répondent de leurs actes.
«Tout sera également entrepris, afin de créer les conditions nécessaires, pour que les personnes exposées à ces exactions, puissent à nouveau vaquer à leurs occupations, dans la paix et la sérénité», précise la note du gouvernement.
Tout comme le ministère de la défense, le porte-parole du gouvernement accuse les groupes armés séparatistes du NOSO d’être les responsables de ces attaques meurtrières.