• Il réagit suite à la mort par balles de la fillette de 7 ans à Bamenda
• La fillette TATAW BRANDY a été tué ce 12 novembre dans l'après-midi à Bamenda
• La ville a été secoué par une émeute qui a occasionné d’autres décès
La zone anglophone du Cameroun a été frappée à nouveau par une infanticide. Il s’agit de la mort d’une fillette de 7 ans tué à Bamenda, pratiquement dans les même conditions que la regretté Caro Louise NDIALLE à Buea. Depuis ce drame, les réactions ne cessent de pleuvoir. Le MRC de Maurice Kamto comme à son habitude vient de sortir une déclaration pour exprimer sa tristesse.
DECLARATION SUR L'ASSASSINAT DE LA JEUNE TATAW BRANDY ET
LE NOUVEAU MASSACRE DES ÉLÉMENTS DES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ
DANS LA ZONE ANGLOPHONE DU PAYS
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Sang! Pleurs! Horreurs! Désolation!
Voilà désormais le quotidien de nos compatriotes des régions anglophones de notre pays.
Après la bavure d'un gendarme qui a entraîné la mort de la jeune Caro Louise NDIALLE à l'âge de 4 ans à Buéa, c'est au tour de Bamenda de connaître une scène similaire avec la mort de la jeune TATAW Brandy âgée de 7 ans.
Le lendemain de cette scène tragique, 8 éléments des forces de sécurité et de défense et 1 civil ont perdu la vie à Mbengwi, à la suite d'une embuscade des séparatistes.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) présente ses sincères condoléances à la famille de la jeune et innocente TATAW Brandy ainsi qu'aux familles des soldats à qui on impose une guerre fratricide et meurtrière.
Nous tenons le régime de Yaoundé pour responsable de tous ces morts : en choisissant l'option militaire à la solution politique pour la résolution de la crise dans les zones anglophones, il a opté pour le pire .
Comme nous n'avons cessé de le répéter, seul un dialogue franc, sincère et inclusif peut mettre un terme à cette guerre de l'arrogance et du mépris. On ne déclare pas la guerre à son peuple en colère, on l'écoute pour comprendre ses préoccupations et avec lui on essaie d'y apporter des solutions adéquates. Telle est la responsabilité des dirigeants, de ceux-là qui ont le sens de l'État, le souci profond de l'unité de la nation, et dont la gloire n'est pas de faire une exhibition de la force brutale face à ceux qu'ils sont censés protéger et élever en dignité.
Notre pays ne peut continuer d'être une nation de deuil permanent, saigné par un aveuglement coupable. Il est plus que temps que tous les Camerounais épris de paix et nourris de fraternité cherchent, même en dehors des structures de ce régime, une solution à cette insupportable tragédie nationale.
Le 14 novembre 2021