• Djeukam Tchameni s’est exprimé sur le système éducatif camerounais
• L’homme politique estime qu’il est préférable que l’Afrique ait son propre système éducatif
• C’était dans une publication sur sa page Facebook
L’homme politique Djeukam Tchameni estime qu’au Cameroun, les parents préfèrent de plus en plus le sous-système d’éducation anglophone au sous-système d’éducation francophone. Or, « la solution à notre problème n’est pas d’être esclaves des Français ou des Britanniques, mais de concevoir notre propre système éducatif africain qui réponde à nos besoins ».
L’ingénieur en informatique reconnait que le système éducatif français a des failles. Mais le système britannique a le sien. « L’une est le manque d’importance sur le « anglais correct ». Le deuxième est une mathématique très faible. Le troisième est le manque de cours de philosophie requis au lycée qui rend les diplômés incapables de gérer correctement les idées et les concepts. », explique l’opposant politique.
L’intégralité de sa publication ci-dessous :
NOUS NE SOMMES NI FRANÇAIS NI BRITANNIQUE. ON EST AFRICAINS
Au Cameroun en général, on a l’impression que le sous-système d’éducation britannique est bien meilleur que le sous- système français. Les parents en ont marre d’un système colonial dont le but ultime est… assimilation, i. e. transformant les africains en marionnettes françaises.
Ceci explique pourquoi beaucoup de familles dites francophones envoient leurs enfants dans des écoles dites anglophones. Ils espèrent avoir une meilleure affaire, dont le moindre est la capacité de parler pour leurs enfants… Anglais correct.
Il n’y a pas de doute que le système éducatif français a des failles. Mais le système britannique a le sien.
L’une est le manque d’importance sur le « anglais correct ». Le deuxième est une mathématique très faible. Le troisième est le manque de cours de philosophie requis au lycée qui rend les diplômés incapables de gérer correctement les idées et les concepts.
La solution à notre problème n’est pas d’être esclaves des Français ou des Britanniques, mais de concevoir notre propre système éducatif africain qui réponde à nos besoins.
Djeukam Tchameni