Le journaliste sportif Martin Camus Mimb a lui aussi commenté la dernière sortie de Vincent Aboubakar sur l’affaire Onana. Le capitaine des Lions Indomptables du Cameroun a envoyé les deux parties deux parties dos à dos tout en prenant soin de préciser que Onana avait manqué de respect au sélectionneur national Rigobert Song. Pour Mimb, Aboubakar a dit exactement ce qu’il faillait.
« On peut soupçonner Aboubakar Vincent de tout, sauf d’être un joueur qui parle pour plaire. Il est d’une sincérité parfois naïve qui choque très souvent. Il a dit ce qui est publiquement autorisé, et il a beaucoup dit. À demi-mots, il donne une piste de règlement de ce problème », a-t-il écrit avant d’ajouter :.
« Et je continue de dire que le problème de ONANA est beaucoup plus complexe que la version entretenue dans les médias et l’opinion. Je peux développer encore, mais je pense que les réseaux sociaux ne sont pas le terrain de règlement de ce problème. Chacun doit connaître sa place et ses responsabilités. Point final. Merci Abou! ».
Le patron de radio RSI a estime également que la résolution de la crise entre Andre Onana et la sélection nationale doit se faire loin des réseaux sociaux. Il est convaincu que les Camerounais ne connaissent pas tous les contours de l’affaire. Selon lui, les autres joueurs avaient de bonnes raisons de laisser Andre Onana partir sans broncher.
« Tant qu’on cherche à régler un problème pour donner absolument tort à l’un et absolument raison à l’autre , on ne règle rien du tout. Et je vous avais publiquement posé une question pendant la Coupe du monde et chacun l’a esquivé : Pourquoi les coéquipiers de André ONANA l’ont laissé partir du groupe sans mot dire? Cela ne peut pas que se limiter à la peur d’être sanctionné. Ils avaient des détails qui ne sont jamais arrivés à la presse, et Abou n’en donne que des bribes. Il doit revenir parce qu’ils est le meilleur à son poste. Et comme je le dis souvent, c’est le plus fort qui met toujours fin à la guerre. Quand on est donc fort, on détient soi-même les clés de sa rédemption. Que Dieu vous bénisse ! », conclut-il.