• Dr CHUO WALTER interpelle à nouveau Paul Biya
• Il se dit capable de mettre fin à la guerre dans le NOSO
• Il fait des révélations
Cela presque six ans que la crise anglophone a débuté au Cameroun avec les premières grèves à Buea et Bamenda en octobre 2016. A l’époque, la crise avait commencé avec les avocats, qui se sont mis en grève le 11 octobre 2016 pour protester contre l’absence d’une version anglaise des actes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. Les avocats avaient même refusé l’application du code civil francophone dans les régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
Mais ce qui au départ n’était qu’un acte de mauvaise humeur s’est heurté à la répression du gouvernement camerounais qui va faire le jeu des sécessionnistes les plus extrémistes et conduire à la proclamation de l’indépendance de l’Ambazonie, un an plus tard.
Depuis, les violences armées sont le quotidien des populations dans un conflit qui a fait près de 3.500 morts et plus de 700.000 déplacés internes, selon les ONG.
Mais ces derniers temps, la guerre dans le NOSO prend une tournure assez inquiétante avec une recrudescence des attaques tous azimuts. Le quotidien est rythmé par des attaques aux engins explosifs et des prises d’otages sans oublier les répliques de la part du BIR.
Depuis, toutes les tentatives pur mettre fin à ce conflit sanglant et fratricide ne donnent aucun résultat. A en croire Dr CHUO WALTER, universitaire et fin connaisseur de la crise du NOSO, il y a des gens dans l’entourage de Paul Biya qui alimente cette crise. Il demande au Président de la République de lui accorder une audience pour lui donner les noms et mettre fin définitivement à cette guerre.
Il était ce dimanche sur Canal2International.