La rupture du contrat entre la Fécafoot et One All Sports, l'équipementier choisi par Samuel Eto'o, soulève des préoccupations quant aux procédures entourant ce choix. Alors qu'Eto'o avait préalablement mis fin au partenariat avec Le Coq Sportif pour opter en faveur de One All Sports, des révélations indiquent des possibles irrégularités dans ce nouveau partenariat.
Des inquiétudes initiales concernant One All Sports ont émergé, notamment liées à son statut de compagnie américaine, avec des investigations montrant des liens en Australie, en Angleterre et en Thaïlande, mais sans un portefeuille client notable. Des critiques portent également sur la validité du contrat, évoquant des allégations d'arnaques et de tromperies.
Le choix de One All Sports par Samuel Eto'o remonte à son influence dans l'élection de Seidou Mbombo Njoya à la présidence de la Fécafoot. Cependant, des tensions ont éclaté entre les deux hommes, en partie liées à des divergences sur la supervision des finances de la Fécafoot.
La décision de rompre avec Le Coq Sportif avait pour objectif d'effacer l'héritage de Mbombo Njoya, mais la quête de partenaires renommés comme Puma, Nike, Adidas ou Umbro s'est soldée par des échecs. La collaboration avec One All Sports, censée illustrer l'audace d'Eto'o, a été émaillée de retards et d'allégations d'inexécution contractuelle.
Cette affaire met en lumière la nécessité d'une transparence accrue dans la gestion des contrats au sein des institutions sportives. Alors que la Fécafoot envisage des poursuites judiciaires contre One All Sports, cette situation soulève des interrogations sur la responsabilité dans la prise de décision au plus haut niveau du football camerounais.