Le parti au plus haut niveau décisionnel du Front social-démocrate, le NEC, a annoncé l'intention du parti de prendre part aux prochaines élections présidentielles qui auront lieu en 2018, au Cameroun.
L'information a été communiquée à un collège de journalistes le samedi 13 janvier 2018, lors de la première réunion du Comité exécutif national pour 2018, présidée par le président national du SDF, Ni John Fru Ndi, à sa résidence Ntarinkon à Bamenda, division Mezam de la région du Nord-Ouest.
Au nom du NEC, le député qui a l'esprit juridique du parti a révélé que, selon la constitution du principal parti d'opposition, ou au moment des prochaines élections, il reste environ cinq ans. Mais dire que les élections sont annoncées par décret, c'est vraiment infondé car ce n'est pas par un simple discours du président de la République le 31 décembre 2017 qui va amener les gens aux urnes.
Hon. Joseph Mbah Ndam, a noté que le président Paul Biya, simplement fait mention du fait que cette année est une année électorale, mais quant à savoir si les élections seront convoquées est une histoire différente.
Le vice-président de l'Assemblée nationale a annoncé à The Voice que le SDF était prêt pour les élections au cas où il serait appelé par le président de la République.
"Le problème pour nous maintenant est que nous avons une convention pour mettre notre parti en ordre et attendre toute éventualité", Hon. Mbah Ndam a déclaré à The Voice.
Alors qu'ils annonçaient une convention de parti programmée du 22 au 24 février 2018 pour restructurer certains organes clés du parti avant les élections municipales, parlementaires, sénatoriales et présidentielles de 2018, les experts juridiques du SDF ont réitéré que la réunion était très cruciale était de jeter les bases de la convention.
Whizzed sur si la première réunion du Comité exécutif national a fait mention du climat socio-politique actuel basculant les deux régions anglophones du pays, Hon. Mbah Ndam a déclaré que le NEC, aborde la crise anglophone tous les jours et à chaque fois.
«Ce n'est pas un sujet à l'ordre du jour maintenant, la question anglophone existe et nous sommes très préoccupés par cela. C'est au quotidien que la partie en parle ", a-t-il ajouté.
Réagissant à l'arrestation récente du président par intérim d'Ambazon, Siseko Julius Ayuk Tabe, Tassang Wilfred, aux côtés de sept autres membres du SDF, a déclaré que l'acte perpétré au Nigéria est un cas d'enlèvement et non d'arrestation.
Selon le député de la circonscription spéciale de Batibo, dans l'esprit des SDF, ils ne savent pas où ils sont et qui les a arrêtés. "Pourquoi le dis-je, parce que s'ils étaient arrêtés par le gouvernement du Nigeria, nous aurions normalement une action du procureur général sur le rapatriement ou le non-rapatriement. Un tel cas, Hon. Mbah Ndam réitère, va devenir un problème en République fédérale du Nigeria.
Intimant que le parti a gardé ses oreilles ouvertes et jusqu'à présent, ils n'ont pas encore compris ce qui s'est passé ", a souligné l'honorable.