Africa News of Saturday, 5 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Afrique du sud: le président visé par une nouvelle procédure de destitution

Le scandale, révélé en juin 2022, a jeté une ombre sur le leadership de Ramaphosa, Le scandale, révélé en juin 2022, a jeté une ombre sur le leadership de Ramaphosa,

La Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud a annoncé qu’elle entendrait le mois prochain une plainte déposée par deux partis d’opposition visant à relancer la procédure de destitution contre le président Cyril Ramaphosa. Cette démarche fait suite à un scandale concernant plus de 500 000 dollars en espèces, cachés dans un canapé de son ranch et volés.

En 2022, M. Ramaphosa avait déjà échappé à un vote de destitution grâce à la majorité de son parti, le Congrès national africain (ANC), qui avait bloqué une motion à ce sujet. À l’époque, un rapport indépendant avait pourtant soulevé de sérieuses questions sur sa conduite, recommandant une enquête approfondie. L’ANC, qui a récemment formé une coalition avec neuf autres partis pour gouverner le pays, a réussi à atténuer certaines des critiques visant le président.

Cependant, deux partis d’opposition, les Combattants pour la liberté économique et le Mouvement pour la transformation de l’Afrique, ne faisant pas partie de cette coalition, ont déposé des documents auprès de la Cour constitutionnelle. Ils estiment que le Parlement n’a pas correctement exercé son rôle constitutionnel de demande de comptes auprès du président.

Le scandale, révélé en juin 2022, a jeté une ombre sur le leadership de Ramaphosa, accusé de fraude fiscale, de blanchiment d’argent et d’infraction à la législation sur les devises étrangères. Bien qu’il ait nié toute malversation, en affirmant que l’argent provenait de la vente d’animaux, il n’a pas su expliquer pourquoi il était dissimulé dans des meubles.

Malgré un soutien renouvelé de l’opposition lors de sa réélection en juin, Ramaphosa fait face à des doutes croissants concernant son intégrité. Les répercussions de cette nouvelle procédure pourraient avoir un impact significatif sur son mandat et la stabilité du gouvernement sud-africain.