Africa News of Monday, 24 June 2024

Source: www.camerounweb.com

Allégation de mutineries au Burkina Faso : Le premier ministre revient à la charge

'Il n’y a pas de raison qu’une minorité soit trop à l’aise ' 'Il n’y a pas de raison qu’une minorité soit trop à l’aise '

Au Burkina Faso il y a quelques jours, les rumeurs de mutinerie et de mouvement d’humeur ont circulé sur la toile. Apres le démenti de l’état-major général des armées ; c’est au tour du premier ministre Joackim Appolinaire de Tembela de revenir à la charge. Pour le premier ministre, il s’agit de fausses informations distillées par des valets locaux de l’impérialisme parce qu’ils sont opposés à sa politique de redistribution des richesses aux masses populaires. « Il n’y a pas de raison qu’une minorité soit trop à l’aise et que la majorité de notre peuple soit dans le besoin.

En entamant cette politique, ça porte atteinte aux intérêts de ceux qui étaient toujours là, qui sont les valets locaux de l’impérialisme, qui sont appuyés par des puissances étrangères, comme la France, les États-Unis, etc., qui commercent avec eux, qui ont des relations, etc. Ça ne leur plaît pas. Donc leur intérêt est que cette expérience-là prenne fin » a martelé le chef du gouvernement burkinabè.

Depuis plusieurs semaines des médias étrangères ont indiqué que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a pris la fuite après une mutinerie de l’armée. Ces rumeurs se sont accentuées surtout après l’explosion d’une roquette le 12 juin aux abords de la présidence qui était un incident de tir selon les explications.


Dans son démenti, l’état-major général des armées a indiqué que ces allégations sont l’œuvre d’individus et de groupuscules mal intentionnés, aux desseins funestes, qui veulent semer le doute, créer la psychose dans l’opinion publique, et démoraliser les troupes fortement engagées dans le combat de libération.

Ce 20 juin lors de son intervention à a télévision nationale, le capitaine Ibrahim Traoré a de son côté , réaffirmé sa détermination et celle de l’armée burkinabé pour faire face aux défis venant de l’extérieur. « Nous on ne fuit pas, jamais nous ne sommes soldat et ça c'est la dernière des choses qui vous vient en tête. On ne recule pas, on ne s’agenouille pas et on n’abandonne devant personne, à part nos parents et Dieu donc ça c'est notre mentalité comme ça » a-t-il indiqué.