Exprimant d’abord sa solidarité et sa compassion envers les soldats et les Volontaires pour la défense de la patrie tombés dans la lutte contre le terrorisme, la CNDH a souligné un point important réaffirmé lors de l’adoption de la nouvelle charte de la transition aux assises nationales du 25 mai : la nécessité de consolider l’État de droit au Burkina Faso.

Cependant, la commission se montre préoccupée par la montée des discours haineux, visibles sur les réseaux sociaux et lors de manifestations publiques. Ce phénomène inquiétant témoigne d’une fracture sociale grandissante parmi les Burkinabè.

Par ailleurs, la CNDH s’alarme des arrestations et enlèvements de citoyens par des individus non identifiés, opérant en dehors de toute procédure légale. La non-exécution des décisions de justice est également un sujet de préoccupation majeur, souligné dans le rapport de la commission.

L’accroissement de la dette intérieure du pays, qui freine l’activité économique, et la remise en cause des droits acquis de certains travailleurs sont aussi des aspects déplorés par la CNDH. La commission appelle le gouvernement à résoudre ces problèmes urgents.