Le Niger dispose désormais d'un outil de guerre redoutable pour lutter contre le terrorisme. Le drone Karael-SU, capable de détecter des cibles mobiles et stationnaires et d'emporter jusqu'à 12 missiles, est un atout majeur pour les forces armées nigériennes.
Le pouvoir de la Transition au Niger vient de procéder à l'achat de cinq (05) Karael-SU. D'après l'armée nigérienne, cet achat, d'un montant de 80 millions de dollars, s'inscrit dans le cadre d'un renforcement global des capacités militaires du pays.
Karayel - SU fait font parti des drones du genre Vestel Karayel. Ce sont des drones de reconnaissance et d’attaque MALE à ailes droites, muni d’un empennage traditionnel ou en "V" selon la version, d’un train d’atterrissage tricycle escamotable et propulsé par un moteur à piston actionnant une hélice bipale.
L’entreprise turque Vestel Defense a développé dans les années 2000 un drone de reconnaissance appelé Karayel. Il est muni d’ailes basses et d’un empennage en "V" dont les bords d’attaque sont équipés de systèmes de dégivrage. Le train d’atterrissage tricycle est escamotable et il est équipé d’un moteur à pistons rotatifs entrainant une hélice bipale. Le matériel de reconnaissance, situé sans une tourelle sphérique sous le fuselage, est constitué de caméras TV et IR de même qu’éventuellement un télémètre et désignateur laser. Les informations recueillies sont retransmises en direct à la station de contrôle au sol.
Il est capable de voler à 5'000 mètres et d'emporter 35 kg de charge utile durant une dizaine d’heure. Il décolle et atterrit de façon autonome depuis une piste, mais il est également possible de le catapulter et de le faire atterrir avec un parachute de récupération s’il n’y a pas de terrain d’aviation disponible à proximité. Un système complet est composé de six drones et de trois stations de contrôle au sol.