L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a exprimé ses préoccupations concernant les rumeurs sur l’imposition de visas aux ressortissants des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) au sein de l’espace CEDEAO. Cette déclaration intervient alors que Soro séjourne à Niamey, depuis son retour en Afrique.
Soro a fermement critiqué cette possible mesure, affirmant qu’instaurer des visas entre pays ouest-africains serait contraire à l’esprit d’union, de fraternité et de solidarité prôné par les pères fondateurs de la CEDEAO et de l’Union africaine. Il a souligné que cette initiative pourrait saper les principes fondamentaux de coopération et d’intégration régionale établis par ces organisations.
En outre, Soro a insisté sur le fait que la décision des pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso de quitter la CEDEAO pour rejoindre un autre bloc sous-régional doit être respectée en tant que choix souverain. Cette position marque un soutien clair aux nations membres de l’AES, soulignant l’importance de respecter la souveraineté et les décisions internes de chaque pays dans le cadre des relations régionales.