Ali Bongo, l'ancien président, continue d'affirmer qu'il a gagné les dernières élections présidentielles dans son pays avant d'avoir été "tiré de son lit un matin" par les putschistes qui lui ont signifié la fin de son règne.
Au cours d’une interview accordée à Jeune Afrique depuis sa résidence, l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba a défendu son héritage tout en critiquant ouvertement les membres de l’administration actuelle.
« Je n’ai pas dirigé ce pays seul. Certains de ceux qui sont aux affaires aujourd’hui et qui me vilipendent ont travaillé avec moi. N’ont-ils rien à se reprocher ? Les Bongo sont responsables de toutes les vicissitudes du Gabon ? Très bien, nous verrons s’ils feront mieux, » a-t-il affirmé.
Ali Bongo dit qu'il quittera le Gabon pour partir exil qu'avec sa femme emprisonnée et son fils Nouridine Bongo emprisonné également sinon il ne bouge pas.
Il affirme également qu'il n'a l'intention pas de revenir au pouvoir, et ceux qui sont là et qui pensent qu'ils peuvent mieux faire on verra, dit-il.