Lors d’une session fin mai, le Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine a examiné la situation actuelle au Gabon, exprimant ses préoccupations quant à la détention d’Ali Bongo, ancien président du pays, et de certains membres de sa famille. Le CPS a salué la feuille de route de la transition, qui prévoit des élections générales en août 2025, mais a insisté sur la nécessité de libérer immédiatement Ali Bongo de sa résidence surveillée.

Le Conseil a souligné l’importance d’un dialogue inclusif et d’une coopération régionale renforcée pour faire face aux défis auxquels sont confrontés les pays en transition comme le Gabon. Cette initiative vise à promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Le maintien d’Ali Bongo en résidence surveillée, ainsi que la situation de ses deux fils, qui ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention, ont suscité de vives réactions au sein du CPS.


L’appel à la libération de l’ancien président gabonais s’inscrit dans une série de mesures prises par l’Union africaine pour assurer une transition pacifique et démocratique au Gabon. Le CPS a également mis en avant l’importance de respecter les droits humains et les libertés fondamentales pendant cette période critique.

Cette situation complexe au Gabon met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux pays africains en transition politique. La position ferme de l’Union africaine sur la nécessité de libérer Ali Bongo reflète un engagement plus large en faveur de la stabilité et du respect des principes démocratiques sur le continent.