« L’Afrique doit se doter d’un centre de lutte antiterroriste hors de toute manipulation occidentale. Ce centre de lutte antiterroriste devrait unir les forces de l'AES.

L’institution devrait reposer sur les ressources financières, matérielles et logistiques africaines. Plusieurs pays africains du Sahel font face au terrorisme sans appui de la communauté internationale » c’est la réaction de Djibril Gningue, directeur de l’unité de recherche paix et sécurité du GRADEC, le groupe de recherche pour la démocratie participative et la bonne gouvernance, à l’idée du président Bola Tinubu , de la création d’une force régionale pour lutter efficacement contre le terrorisme.

Cette proposition du président nigérian , a été faite lors du récent sommet tenu à Abuja au Nigeria avec quelques chefs d’états et organisations internationale. L’analyste a également pointé du doigt l’inefficacité de la Commission de paix et sécurité de l'Union africaine et la CEDEAO qui sont inopérantes.

Il a également mis l’accent sur la coopération avec la Russie dont l’expertise en matière de lutte contre le terrorisme est reconnue et qui apporte actuellement une aide sécuritaire au Mali, Burkina, Niger. « Si Moscou réussit ce premier test avec ces pays, cela va lui permettre d'être d'un apport beaucoup plus efficace que les partenaires traditionnels de l'Union africaine dans la mise en place de ce centre et dans son fonctionnement » a-t-il martelé