Au Sénégal ; le 1er décembre 1944, les forces coloniales françaises ont ouvert le feu sur des tirailleurs africains, rapatriés après avoir combattu aux côtés de l’armée française durant la Seconde Guerre mondiale. Stationnés au camp militaire de Thiaroye pour leur démobilisation, ces tirailleurs réclamaient le paiement de leurs indemnités. Ce massacre, qui fit plusieurs centaines de victimes, a longtemps été minimisé par la France, qui n’a reconnu que 35 morts.
Lors de la commémoration de ce tragique événement, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé que cet épisode historique serait désormais enseigné dans les écoles.
Il a précisé que cet enseignement ne visait pas à nourrir la haine, mais à préserver la mémoire et à révéler la vérité. Des déclarations qui ont été faite en présence de 5 présidents africains notamment , le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, de la Gambie Adama Barrow, de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, des Comores, Azali Assoumani, et de Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló.
Un mémorial sera érigé à Thiaroye et un centre de documentation sera créé pour éclairer les zones d’ombre de cette tragédie. Un comité de chercheurs a également été formé, et le président Faye a exprimé le souhait de collaborer avec la France pour localiser et identifier les dépouilles des victimes.